« The Pelicot Trial a aidé à libérer mon mot »: Suzane livre jeudi « I Accuse You », une chanson « Outlet » pour dénoncer la violence sexuelle et sexiste, qu’elle prétend pour la première fois. « Tous les monstres ne sont pas seulement dans les cinémas », explique Suzane dans ce titre de punch, Prelude à un quatrième album attendu à l’automne.
Au début, « I SPIT cette chanson » devant un piano, « avec mes tripes », se souvient pour l’AFP le chanteur pop de 34 ans, connu pour son engagement féministe. Pour le clip, elle a appelé l’actrice et réalisatrice Andréa Bescond (« Les Chatouilles »), engagée contre la violence sexuelle et sexiste (VSS). Vessle de VSS, connue ou anonyme, et les militants défilés sur un fond noir, la plupart dans une caméra en visage étroite.
« Je suis l’une des jeunes femmes qui ont dû se construire sur des agressions sexuelles, sur un viol si vous voulez être précis »
Among them: actress Muriel Robin, singer Catherine Ringer, actress Charlotte Arnould who accuses Gérard Depardieu de Rape, the militant of the rights of the child Lyes Louffok, the artist Miranda Storcevic who filed a complaint for rape (classified without follow -up) against rapper Lomepal or Caroline Darian, the daughter of Gisèle Pelicot, Father for « rape and attempted viol « . Le collectif notre ohrage est également représenté, ainsi que le fondement des femmes auxquelles les droits d’auteur de la chanson sont donnés.
« Je me tue »
Une liste dans laquelle Suzane est incluse. « Je suis l’une des jeunes femmes qui ont dû se construire sur des agressions sexuelles, sur un viol si vous voulez être précis », qui s’est produit « dans un cadre professionnel », a-t-elle déclaré publiquement pour la première fois. « Je n’étais pas encore artiste. Je n’avais pas encore mon stylo pour me battre. Alors je me suis tué à ce moment-là », a ajouté la chanteuse, qui se souvient d’avoir « honte » et a préféré enterrer ses « cicatrices invisibles ».
Ce réflexe fait également écho à un épisode précédent, quand elle voulait dénoncer, avec une gendarmerie, le « viol subi par un collègue de travail », sans trouver l’écoute attendue, dit-elle. Après des années d’évitement, « là-bas, je pense que je suis venu quand je peux en parler », explique Suzane, a déménagé mais fier de « lever la tête ».
«Prédateurs, en musique, nous les connaissons tous. Mais tout le monde est silencieux»
L’artiste salue également la sortie du mot en faveur de #MeToo, mais estime que cette lame de fond n’est pas suffisante. «Je souligne la justice dans cette chanson, parce que je parle à la société. En particulier à l’État: la justice peut-elle aujourd’hui, en France, faire son travail? Coalition d’organisations féministes en 2024.
« Guerrières »
Le dévoilement « Je vous accuse » au public était « une victoire », considère Suzane, critiquant en passant l’utilisation du mot « victime », qu’elle considère associée à la faiblesse. « Toutes les victimes que j’ai traversées sont des guerriers. Parce qu’il y a nécessairement un instinct de survie qui est déclenché lorsque nous vivons des choses comme ça », explique le chanteur, qui dit qu’il a tiré du courage d’autres histoires, comme celle de Gisèle Pelicot.
Il sera toujours nécessaire, à ses yeux, de déplacer l’industrie musicale. «Les prédateurs, en musique, nous les connaissons tous. Mais tout le monde est silencieux», explique Suzane. « Je ne peux pas attendre suffisamment de preuves. J’ai l’impression que cela se produira, cela prend du temps », ajoute-t-elle, conscient que « nous ne pouvons pas faire le tribunal sur les réseaux ». Prévoit-elle de déposer une plainte contre son présumé attaquant? Elle dit qu’elle y pense mais n’a pas franchi le pas, préférant aller de l’avant via la musique. «Je ne voulais pas citer son nom dans la chanson, je ne voulais pas lui donner de l’importance. Mais je voulais qu’il comprenne que mon combat, d’autre part, c’était important. Et que je le conduirai jusqu’à la fin.» »