« Je suis un violeur parce que la loi le dit » : au procès du viol de Mazan, le difficile réveil de l’accusé
Consommateur chronique d’alcool et de cannabis, dépressif, impulsif et solitaire, doté d’une personnalité limite, JK a eu besoin tout au long de sa vie du soutien de ses compagnons et de l’armée – qu’il a rejoint à l’âge de 18 ans – pour faire face « des angoisses potentiellement accablantes »explique Annabelle Montagne, responsable des évaluations psychologiques. Sa sexualité serait « un moyen d’apaiser les tensions internes ».
Interrogé, JK, qui s’est rendu à plusieurs reprises à Mazan, a partiellement reconnu les faits. « Je reconnais le viol, mais pas l’intention. (…) Je savais qu’elle était inconsciente, mais pas qu’elle n’était pas consentante. »dit l’homme qui avoue avoir appris en prison ce qu’était le consentement. « Je suis un violeur parce que la loi dit que je suis un violeur »il se met en colère.
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