« Je suis né dans le football, je mourrai dans le football »

 » je ne suis pas obligé de répondre à tout ? » D’emblée, Michel Platini, teint hâlé, chemise bleue estivale, donne le ton. Sans perdre son sourire et un charisme qui transparaît dès la poignée de main, la légende du football français teste, chambre et prend le pouls dès les premières minutes de notre rencontre. L’artiste n’a rien perdu de sa virtuosité. A tout moment, il faut rester solide debout devant les arabesques du légendaire capitaine de l’équipe de France. Le 10 avril, au port de Cassis, le triple Ballon d’Or (1983, 1984, 1985), âgé de 68 ans (il fêtera vendredi ses 69 ans), a reçu Le Figaro dans son restaurant Le bistrot de Nino, où il passe chaque jour, lui qui habite à côté avec sa femme dans une maison » acheté il y a quarante ans « .

Pendant plus de deux heures, autour d’un saumon gravlax, de moules gratinées et d’un filet de lard grillé à la crème d’ail, « Platoche » n’a évité aucun sujet. Sa vie, ses projets, ses…