« Je suis facile à trouver » : cette peur qu’Adeline Toniutti a à l’égard de son ex violent

Des confidences bouleversantes… Il y a déjà un an, Adeline Toniutti révélait sur le plateau de Sept à quatre, sur TF1, qu’elle avait été victime de violence domestique. « Au début, il me rabaisse. Il me dit : ‘Tu ne sert à rien, tu ne travailles pas, en plus, tu te comportes comme une pute quand tu sors’. Après, c’est une première gifle (…) Un jour, il est rentré du travail et j’étais à la maison évidemment, et il a tourné la serrure. Il était en colère, j’avais mal posé les couverts sur la table et je me suis pris une tarte au visage.a-t-elle confié.

Avec émotion, la jeune femme a assuré à son compagnon qu’elle repartirait s’il récidivait. « Si tu pars, je te couperai en morceaux, je creuserai un trou dans un bois et Je t’enterrerai là où personne ne te trouverapas même tes parents »il aurait alors répondu.

Adeline Toniutti : « C’est évident qu’on a peur »

Mardi 30 avril 2024, dans l’émission C’est la vie, sur France Bleu, Adeline Toniutti a assuré qu’elle avait toujours peur que son ex-compagne ne l’attaque. « Les premiers instants de prise de parole et d’être une personnalité publique, c’est vrai qu’on me trouve assez facilementà un de mes concerts, en sortant un set de Star Ac’ ou Danse avec les Stars… Forcément on a peur »indiqua-t-elle.

En toute transparence, la professeure de chant de la Star Academy a assuré qu’elle ne pouvait rien faire d’autre que raconter son histoire. Elle s’est effectivement confiée au micro de France Bleu : « Mais en même temps, je me dis qu’avec le putain de caractère que j’ai, si je ne parle pas, qui le fera. J’ai du caractère, donc je dois accepter qui je suis. ».

Adeline Toniutti : « La peur reste longtemps parmi nous »

Vendredi 12 avril 2024, dans un entretien au Parisien, celle qui a participé à Danse avec les stars a rappelé que si elle avait porté plainte contre son ex-compagnon, cela n’avait pas donné lieu à un procès. « 86 % des plaintes pour violences conjugales restent sans suite. La société a du mal à gérer des personnes qui n’ont pas de limites. Et pendant ce temps, la peur nous accompagne pour longtemps. J’ai toujours peur quand je te parle« a-t-elle confié.

Dans les colonnes de Public, Adeline Toniutti nous avait rappelé que ce n’est pas parce qu’un homme est malade qu’il a le droit d’être violent. « Au premier signe d’humiliation, parlez sans honte. Tu as encore tes jambes, alors va chercher de l’aide. Ta famille te comprendra »a-t-elle indiqué avant d’ajouter : « J’avais peur d’en parler à ma famille à cause d’un fort sentiment d’échec, mais dès qu’ils l’ont découvert, ils m’ont accueilli et protégé ».