« Je suis déjà tellement privilégié » : Arnaud Prost, astronaute… dans la salle d’attente
Outre-Rhin, un Français s’entraîne actuellement pour franchir, peut-être un jour, une autre frontière, celle qui sépare les couches les plus denses de l’atmosphère de l’espace. Son nom : Prost. En Allemagne, c’est un mot qu’on prononce en trinquant, comme un vœu. Mais pour voler autour de la Terre ou au-delà, Arnaud ne peut pas compter sur le destin. Ainsi, depuis plusieurs semaines, au Centre des astronautes européens de l’Agence spatiale européenne (ESA), près de Cologne, ce surdoué de 32 ans déploie beaucoup d’énergie pour y parvenir.
En novembre 2022, l’ESA l’a sélectionné parmi 23 000 candidats pour rejoindre sa nouvelle classe d’astronautes. Dans cette classe d’élite qui compte 17 membres, cinq élus sont pratiquement assurés de voler dans l’espace. C’est le cas de la Française Sophie Adenot, qui partira pour la Station spatiale internationale (ISS) au printemps 2026.
