« Je regrette juste qu’il se réveille un peu tard. » Invité de « 4 Vérités » sur France 2, l’Insoumis Eric Coquerel a salué la position d’Emmanuel Macron face au RN tandis qu’un député sortant d’extrême droite a estimé qu’un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational, ciblant notamment l’ancienne ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem. « Je suis heureux qu’aujourd’hui, dernier jour de campagne, il se soit ressaisi et ait pointé le danger qui nous guette : pour la première fois en France, l’extrême droite gouverne par les urnes. »a assuré le député sortant de Seine-Saint-Denis, vendredi 28 juin. Suivez notre direct.
Emmanuel Macron s’en prend au RN. Depuis Bruxelles, le chef de l’Etat a dénoncé dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles la« arrogance » du Rassemblement national qui, selon lui, était « déjà distribué » tous les postes gouvernementaux avant même les élections législatives. « Qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être la Constitution ? »a-t-il insisté, faisant référence aux propos de Marine Le Pen qui a assuré qu’en cas de cohabitation, le président ne sera qu’un chef des armées « honorifique ».
Un dernier débat télévisé animé. Les représentants des trois blocs qui dominent les sondages s’affrontent sur les questions de société, de pouvoir d’achat et de sécurité. Jordan Bardella se voit déjà à Matignon et a détaillé les contours de son futur gouvernement. Gabriel Attal a dénoncé « des propos racistes, antisémites ou homophobes » Les candidats du RN aux législatives. Olivier Faure a justifié la promesse d’une augmentation du Smic à 1 600 euros. Voici les séquences les plus marquantes.
Dernier jour de campagne. La campagne se termine vendredi à minuit pour le premier tour des élections législatives où l’extrême droite est donnée grande favorite. Le RN, renforcé par la frange des Républicains alliés à Eric Ciotti, reste largement en tête des intentions de vote (dont 32% pour le seul RN), selon une enquête Ipsos pour Radio France, France Télévisions, Le mondeSciences Po Cevipof, l’Institut Montaigne et la Fondation Jean-Jaurès, réalisée du 21 au 24 juin, publiée jeudi.
Beaucoup d’élus dès le premier tour ? Plus de deux millions de procurations ont été enregistrées, près de deux électeurs sur trois envisagent de voter, contre moins d’un sur deux lors des élections législatives de 2022. « Il y aura certainement des élus au premier tour »à un niveau « que nous ne savions plus depuis longtemps »prédit Brice Teinturier, directeur général adjoint d’Ipsos, à l’AFP. Plus de 50 comme en 2002 ? Plus de 100 comme en 2007 ? Mais tout ne se jouera pas dimanche, car il y aura aussi « beaucoup de triangulaires »ajoute le sondeur, qui anticipe « potentiellement 200, voire 240 » circonscriptions dans ce scénario.