« Je sens une volonté d’essayer d’attirer l’extrême droite », estime le député insoumis Eric Coquerel.
Le député insoumis Eric Coquerel se dit « pas rassuré » après la première prise de parole de Michel Barnier dimanche.
Publié
Temps de lecture : 1 min
« Je sens des velléités d’essayer d’attirer l’extrême droite et d’avoir, au moins, la neutralité de l’extrême droite dans les mois à venir »estime le député insoumis Eric Coquerel, sur franceinfo, dimanche 22 septembre, après l’interview de Michel Barnier au journal de 20 heures de France 2. Le nouveau Premier ministre a affirmé qu’il voulait « faire des choses concrètes pour contrôler et limiter l’immigration qui devient souvent insupportable » et de ne pas considérer la suppression de l’aide médicale d’État comme « tabou ».
« La politique qui a été défaite sera maintenue sur le plan économique et social, avec, en plus, sur la question de l’immigration, de quoi tenter de s’attirer les sympathies du Rassemblement national »souligne le président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Il explique qu’il « attendons de voir si ce gouvernement tient les timides promesses de M. Barnier » sur la fiscalité des plus grosses fortunes. En effet, le Premier ministre a assuré, sur France 2, que « le plus riche » devait « Participez à l’effort de solidarité ».
« Je pense que nous allons avoir la même politique que celle menée par M. Macron pendant sept ans »affirme Eric Coquerel. Preuve en est, selon le député de Seine-Saint-Denis, « Les deux locataires de Bercy ce soir sont de purs macronistes. » Pour lui, « améliorer la réforme des retraites » Cela ne signifie pas qu’elle sera abrogée, ni même gelée. « Je ne suis pas rassurée »il souligne.
L’élu rebelle affirme que « Tout cela est un déni de démocratie » et rappelle que le Premier ministre est sous la menace d’une censure de la gauche.