« Je pensais que j’étais légitime » : Matt Pokora déçu de ne pas participer à la cérémonie d’ouverture des JO 2024
Matt Pokora, icône de la scène musicale française, a révélé lors d’un entretien à BFMTV sa déception de ne pas avoir été convoqué pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
« J’aurais aimé le faire, on ne me l’a pas proposé », a-t-il confié. Le chanteur de 38 ans, connu pour ses nombreux succès et ses performances scéniques spectaculaires, avait préparé spécialement pour cet événement une pièce intitulée « Chez toi, chez moi ». Ce titre, en collaboration avec l’artiste congolais Fally Ipupa, se veut un hymne à la communion et au partage, valeurs intrinsèques des Jeux Olympiques. « L’objectif est que chacun se l’approprie« , a expliqué Matt Pokora, ajoutant que cette pièce est conçue pour faire danser et rassembler les gens.
Avec l’afflux attendu de 15 millions de touristes à Paris pour les Jeux, l’artiste a vu dans cette chanson une occasion unique de promouvoir ces valeurs sur la scène mondiale. « C’est ça le sport, c’est les Jeux Olympiques, c’est le partage« , s’est-il enthousiasmé.
L’interprète de « Si nous disions » n’a pas caché sa frustration, s’estimant légitime pour un tel événement. « Je pensais que j’étais légitime pour ce genre de grand événement, de grande cérémonie… Mais c’est la vie ! »a-t-il déclaré, avant de rappeler qu’il est « réputé pour être peut-être le chanteur le plus proche du monde du sport, et certainement celui qui donne les plus grandes performances scéniques depuis maintenant 15, 20 ans ».
La polémique autour de la cérémonie d’ouverture
La polémique grandit autour de la sélection des artistes pour la cérémonie d’ouverture. Aya Nakamura aurait été choisie pour animer cet événement prestigieux. Le président Emmanuel Macron aurait personnellement proposé à l’interprète de « Djadja » de se produire, une décision qui n’a pas fait l’unanimité, notamment au sein de la classe politique. Marion Maréchal et Marine Le Pen, figures de l’extrême droite, ont exprimé leur désapprobation de ce choix.