Edgar Grospiron a été officiellement référé au président mardi du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030.
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« Je n’en ai pas, mais sans aucun doute, sur notre capacité à livrer ces jeux »Assure sur Franceinfo Edgar Grospiron. Le champion olympique de bosse, couronné en 1992 à Albertville, vient d’être officiellement nommé président du Cojop ALPES-2030 le mardi 18 février. Un poste qu’il a obtenu après le retrait de Martin Fourcade.
Le biathlète, champion olympique multiple, a finalement abandonné « Trop de désaccords »Surtout dans le mode de gouvernance et l’ancrage territorial. «Vous devez savoir qu’il y a une énorme différence entre lui et moi. Champion, vous pouvez lui demander d’élever son niveau d’exigence, d’ambition, mais vous ne pouvez pas lui demander de l’abaisser, c’est trop compliqué « Analyse le nouveau patron du Cojop.
« Martin Fourcade avait investi au début du projet et avait vu les ambitions qu’il avait pour ce projet se détériorer, voire se désintégrer au fil du temps, pour des questions budgétaires, pour certains choix. »
Edgar Grospirten Franceinfo
« La différence avec moi est que lorsque je suis arrivé, j’ai pris le dossier tel quel, donc avec des conditions que j’ai été présentée. Je n’avais pas d’histoire, je n’ai pas pris le dossier comme je voulais le voir ou comme je aurait aimé ça.Il ajoute spécifiant qu’il a motivé « Par le défi ».
Un défi qu’il devra relever dans un temps limité, « Cinq ans généralement contre sept ». Le budget a également été révisé à la baisse, « Deux milliards d’euros contre trois ». « C’est l’une des conditions qui rendent ce projet unique, que personne n’a jamais réussi dans ces conditions. Et c’est ce que je trouve vraiment intéressant car il devra être extrêmement intelligent, nous devrons être ingénieux et nous devrons livrer « reconnaît l’ancien champion de ski Bump.
Pour y parvenir, Edgar Grospiron a l’intention de s’appuyer sur plusieurs avantages, notamment le patrimoine de Paris 2024, « Une parenthèse enchantée » que personne ne veut fermer. « Nous pouvons nous inspirer des sites de Paris, sauf que nos monuments pour nous sont des montagnes »Avancez le patron de l’ALPS-2030 qui espère également susciter la même chose « Engou » Autour de ces matchs et comptez sur les performances de l’équipe française. «La National Sports Agency avait mis en place un programme pour les athlètes de haut niveau pour Paris 2024 et ce programme sera renouvelé pour les Jeux 2030. Vous voyez, nous avons des ingrédients, nous avons des forces, nous avons des actifs.explique-t-il.
Si Edgard Grospiron dit « Ne faites pas de politique »Il admet qu’il devra travailler avec « Des personnalités politiques très fortes » comme Renaud Musselier et Laurent Wauquie. « J’ai l’intention de travailler de manière concertée avec ces personnes, mais toujours au profit du projet et afin de respecter le budget qui est le nôtre »Il avance.
Enfin, le nouveau patron du Cojop pourra compter sur l’expérience des équipes de Paris et Tony Estanguet 2024 avec lesquelles il existe déjà de nombreux échanges. « Ils sont là pour aider, ils sont derrière moi. Je sais que je peux les appeler, les demander »Souligne Edgar Grospiron qui souhaite également progresser grâce aux conseils de Jean-Claude Killy. Le Triple Olympic Alpine Ski Champion lui a déjà donné un conseil majeur, bientôt exposé dans son bureau de Cojop à Lyon: « L’argent de l’État est sacré, passe chaque euro comme si votre vie en dépendait ».