Les puristes diront que j’ai perdu la tête. Après seulement une journée de camp d’entraînement, comment un journaliste peut-il affirmer que Lane Hutson est destiné à se tailler une place chez les Canadiens cette saison? Ils doivent se le demander.
Parce que je ne vois plus comment le Tricolore pourrait se passer de lui et l’envoyer en métro jusqu’à Laval.
Ce n’est pas ce que je pensais la semaine dernière. Quand Mario Langlois m’a demandé dans son émission Les amateurs de sportsi je devais choisir un défenseur recrue pour jouer avec le grand club, lequel aurais-je vu, j’ai répondu Logan Mailloux.
Ne vous méprenez pas.
Je crois toujours que Mailloux sera dans l’alignement des Canadiens pour le début de la saison. La direction lui a démontré une grande confiance en lui confiant le rôle de capitaine lors des deux matchs que l’équipe recrue a disputés contre ses homologues des Maple Leafs de Toronto le week-end dernier.
Hutson et Mailloux formaient encore une paire lors du premier match intra-équipe du camp hier matin à Brossard. Je ne sais pas si c’est un signe avant-coureur de ce que nous pourrions voir lorsque la campagne débutera en octobre.
Mais je me dis : pourquoi pas ?
Collé à la rondelle
Cela ne serait-il pas comme les brûler ? demandez-vous.
Mailloux a une année d’expérience à son actif dans les rangs professionnels. Il a un certain talent et il a de la motivation.
Quant à lui, Hutson est une véritable tornade sur la glace. Il semble être aimanté par la rondelle. Il était partout où la rondelle allait hier. Il va jusqu’au bout de ses attaques vers le filet adverse. Il n’a pas peur des zones chaudes, il se salit le nez.
Il me rappelle PK Subban, l’ego en moins !
Le jeune est déjà un joueur de hockey, pas un joueur qui essaie de jouer au hockey.
Eh bien oui, il se fera parfois prendre en défaut, mais il apprendra.
Cela fait longtemps qu’on veut des jeunes chez les Canadiens, il faut donc leur faire de la place.
Les réserves sont pleines.
Pas mal, ce Kapanen
Voici ce que Elite Prospects avait à dire à propos du centre finlandais Oliver Kapanen lorsque les Canadiens l’ont repêché au deuxième tour en 2021 :
« Kapanen a un grand sens de l’anticipation en zone offensive. Il reconnaît bien les espaces, en profite et exploite les moindres erreurs de la défense adverse. Il a un toucher de buteur dans les zones chaudes.
« C’est un meneur de jeu. Il est capable d’attirer la pression avant de donner la rondelle à un coéquipier ouvert. »
C’est fidèle à ce que le jeune homme de 21 ans nous a montré hier.
Né à Timra, en Suède, la ville natale de Mats Naslund, Kapanen vient d’une famille de hockeyeurs. Son grand-père Hannu, son grand-oncle Jari et son père Kimmo, qui était gardien de but, ont tous eu de longues carrières en première division finlandaise.
Son oncle Sami a joué 13 saisons dans la Ligue nationale, ses saisons les plus productives avec les Hurricanes de la Caroline. Il a également joué pour les Whalers de Hartford et les Flyers de Philadelphie.
Son cousin Kasperi entreprend un 10et saison dans la LNH. Un autre de ses cousins, Konsta, fait carrière dans la Ligue.
C’est autant de joueurs que la famille Sutter !
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