« La France est un paradis fiscal avec seulement 23% d’impôt sur les plus-values (…) 5 à 7% d’impôt si je veux transmettre mon entreprise à mes enfantsfièrement proclamé Xavier Niel sur le plateau de BFM Business, en 2014. J’investis et je crois en ce pays (…) C’est plus facile de créer son entreprise en France qu’aux Etats-Unis. La force d’un entrepreneur, c’est son optimiste. »
10 ans plus tard, le fondateur de Free pourrait bien perdre le sourire dans un contexte économique austère. Fraîchement catapulté au poste de
Premier ministre, Michel Barnier juge
« très grave » l’état des finances publiques, avec
un déficit estimé à 6% du PIB. S’il dit qu’il refuse d’imposer davantage « classe moyenne »il envisage de contrôler ses dépenses avec l’aide de « des prélèvements ciblés sur les richesou certaines grandes entreprises ».
Xavier Niel, amusé mais pas trop sur BFMTV
Ce 27 avril au matin, Apolline de Malherbe recevait sur BFMTVl’une des personnes les plus riches de France,
Xavier Niel. « Est-il nécessaire que
allais-tu passer à la caisse ?« » a demandé le journaliste. La question posée directement était particulièrement
a amusé l’homme d’affaires.
« Je n’appelle jamais à augmenter mes impôts. je ne suis pas masochistea d’abord répondu le pape de la tech, avec un grand sourire. Nous taxons le symbole et ensuite nous taxerons tout le monde. C’est toujours comme ça. » Au lieu de taxer les plus riches, le milliardaire autodidacte préfère une solution « concrète ».
Xavier Niel : « La fiscalité, c’est comme Leetchi »
Lors de son entretien
la matinale de BFMTVXavier Niel s’est laissé aller une comparaison surprenante.
« La fiscalité c’est comme Leetchiil s’est rapproché. Tout le monde met de l’argent dans une cagnotte commune, mais on ne sait pas ce qu’on en fait après.» Un manque d’opacité qu’il propose d’éclairer à sa manière.
« Quand on a de l’argent, il faut le saisir et l’utiliser pour avoir des initiatives qui ont un impactce que j’ai souvent fait dans ma vie en créant des écoles, des incubateurs – un certain nombre de choses gratuites où j’utilise mon argent pour aider les autres »a poursuivi l’entrepreneur. Une utilisation de l’argent « plus productif »,
selon lui, seulement une augmentation de la fiscalité sur son patrimoine.