Le numéro un mondial a affirmé s’être blessé en glissant sur le court Philippe-Chatrier, où il n’y avait pas assez de terre battue selon lui, lundi.
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Qualifié pour son quinzième quart de finale consécutif à Roland-Garros, Novak Djokovic a pourtant bien failli abandonner en huitièmes de finale face à Francisco Cerundolo, lundi 3 juin. La faute à une blessure contractée au deuxième set. « J’ai glissé et cela m’a touché le genou. Je ne sais pas ce qui se passera demain ou après-demain, ni si je pourrai entrer sur le terrain et jouer. »a déclaré le Serbe en conférence de presse, à propos de son prochain quart de finale contre Casper Ruud.
Inquiet pour son genou, Novak Djokovic a fustigé l’état du tribunal Philippe-Chatrier, qu’il estime responsable de cette blessure : « En raison des conditions plus sèches et plus chaudes qui ont affecté le terrain, il est devenu très glissant. Je me suis blessé au genou aujourd’hui à cause de cela, parce que j’ai glissé. Tout le monde glisse sur terre battue, bien sûr. Mais j’ai glissé trop de fois.
Le numéro un mondial s’est plaint auprès de l’arbitre de chaise, demandant même que les filets soient passés plus souvent sur le terrain, et pas seulement à la fin de chaque set. « Elle a dit qu’elle allait vérifier, elle a parlé au responsable des personnes qui s’occupent du terrain. La réponse a été non »regretta le Serbe.
« Aujourd’hui, je suis tombé, j’ai survécu. J’ai gagné. Mais pourrai-je jouer le prochain match ? Je ne sais pas, je ne connais pas la gravité de ma blessure. Aurons-nous pu l’éviter ?
Novak Djokoviclors d’une conférence de presse
Tout en prenant soin de ne pas froisser les petites mains qui caressent la terre battue parisienne, Novak Djokovic demande donc une adaptation du règlement, après les intempéries des derniers jours : « Il y avait beaucoup de pluie, d’humidité, des conditions lourdes et boueuses sur les courts. Je dirais que la météo de ces derniers jours a affecté les couches supérieures de la terre battue. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait exactement. Je pense qu’ils ont enlevé un peu de terre battue. de l’argile. Il y avait donc très peu, presque pas d’argile à la surface.
Pour faire face, le numéro 1 mondial s’est appuyé sur les anti-inflammatoires : « Après le troisième set, j’ai demandé au médecin de me donner quelque chose de plus, il m’a dit : ‘Là, je ne peux pas t’en donner plus que ça’. C’était assez. Au bout de 45 minutes, cela a eu un effet. Cela m’a permis de donner le meilleur de moi-même en fin de match. »