« Je ne m’élimine pas, mais je ne m’impose pas » comme candidat au poste de Premier ministre, déclare Jean-Luc Mélenchon
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Le fondateur de La France insoumise assure à France 2 qu’il « se sent capable » de diriger le gouvernement en cas de victoire de la gauche, mais qu’il devra « attendre » pour départager les partis alliés.
Candidat au poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives du 30 juin et du 7 juillet ? « Je m’en sens capable »mais il faudra « attendre pour »a répondu Jean-Luc Mélenchon, mercredi 12 juin, sur le plateau de « 20 heures » sur France 2. « Je ne m’élimine pas, mais je ne m’impose pas ».
Alors que La France insoumise et le Parti socialiste l’annonçaient à la mi-journée « un accord » sur la répartition des circonscriptions entre les partis de gauche en vue de l’élection, le fondateur de LFI a plaidé pour « s’en tenir à la formule » proposé par le secrétaire national du PS, Olivier Faure, pour décider qui dirigerait un éventuel gouvernement du « nouveau front populaire » : « C’est le plus grand groupe parlementaire qui propose. » « Proposer ne veut pas dire imposer »il a cependant qualifié.
Les partis de gauche sont parvenus à un accord très tard dans la nuit de mardi à mercredi pour se partager la quasi-totalité des 577 circonscriptions pour les élections législatives anticipées. Ce sont, comme en 2022, les Insoumis qui présenteront le plus de candidats, mais le nombre de circonscriptions réservées aux socialistes augmente fortement, après leur bon score aux élections européennes.
LFI comptera 229 candidats, le Parti socialiste 175, les Écologistes 92 et le Parti communiste français 50, ont détaillé les dirigeants socialistes Pierre Jouvet et Sébastien Vincini dans une lettre adressée aux adhérents mercredi matin. L’accord n’inclut pas les Outre-mer et la Corse, comme en 2022 à l’époque des Nupes.