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Interrogé sur la guerre en Ukraine, le président du RN a également répété qu’il refuserait d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien s’il devenait Premier ministre après l’élection.
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a assuré jeudi 27 juin qu’il ne laisserait pas « L’impérialisme russe absorbe un État allié comme l’Ukraine » lors du débat sur France 2 avant le premier tour des élections législatives, le 30 juin. Interrogé sur la guerre en Ukraine, il a également répété qu’il refuserait d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien s’il devenait Premier ministre après les législatives, en référence aux propos d’Emmanuel Macron qui a évoqué à plusieurs reprises cette hypothèse.
« Ma position est très simple sur ce conflit (…) Elle n’a jamais changé. C’est celle du soutien à l’Ukraine et d’éviter une escalade avec la Russie qui est, je le rappelle, une puissance nucléaire », a-t-il déclaré. « Je suis opposé à l’envoi de missiles à longue portée qui nous mettraient dans une position de cobelligérance. a continué Jordan Bardella.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui représente le Nouveau Front populaire, a également exclu envoi de troupes terrestres, qu’il a décrit comme « Ligne rouge ». « Cette histoire n’est pas seulement celle des Ukrainiens, c’est aussi la nôtre. Cette frontière est aussi celle de la liberté. (…) C’est pourquoi nous devons soutenir les Ukrainiens », a également déclaré Olivier Faure. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a mis en garde contre les conséquences d’une défaite ukrainienne : « une inflation qui exploserait », « une facture énergétique qui exploserait encore », « une vague migratoire ».
« Quand nous nous battons pour l’Ukraine, nous nous battons pour défendre nos valeurs et aussi notre vie quotidienne », a déclaré Gabriel Attal, qui réagissait également aux propos de Marine Le Pen, qui a évoqué mercredi que le titre de « Chef de l’armée » du Président de la République est « honorifique »en cas de cohabitation. « Le message envoyé par Marine Le Pen est clair, si le RN venait à remporter ce scrutin, il y aurait une forme de dispute entre le Premier ministre et le président de la République pour savoir qui aurait le rôle de chef des armées, il est un message très sérieux pour la sécurité des Français »a déclaré Gabriel Attal.