Les nouvelles les plus importantes de la journée

« Je ne crois pas au hasard » : Émile, le randonneur disparu et personnage clé de l’affaire, témoigne

« Je ne crois pas au hasard » : Émile, le randonneur disparu et personnage clé de l’affaire, témoigne

Par Caroline Perrin | Journaliste

L’Obélix de la presse people, elle est tombée dedans quand elle était petite et n’a jamais vraiment quitté le pot. Son passe-temps favori ? Éplucher les réseaux sociaux des stars pour trouver des indices sur les ruptures ou les nouveaux couples encore tenus secrets.

Le 30 mars dernier, tous les regards des Français étaient braqués sur la randonneuse qui avait retrouvé les ossements du petit Émile. Et si elle refusait au départ de parler de cette découverte macabre, elle est aujourd’hui certaine qu’elle n’est pas arrivée pour rien.

« Je ne crois pas au hasard » : Émile, le randonneur disparu et personnage clé de l’affaire, témoigne

Suite après la publicité

S’il fallait retenir deux dates dans l’affaire de la disparition d’Émile, il y aurait le 8 juillet 2023, jour où le petit garçon a disparu dans le hameau du Haut-Vernet non loin de la maison de ses grands-parents. Et le 30 mars 2024, week-end de Pâques, au cours duquel un randonneur a retrouvé des ossements avant que l’ADN de ce dernier ne parle et n’affirme qu’il s’agissait bien de ceux du petit Émile.

Les quelques déclarations rapportées affirmaient qu’elle avait été complètement bouleversée par sa découverte, ayant rapidement compris ce qui se passait sous ses yeux. Jusque-là, la randonneuse s’était montrée très discrète et seules les interviews décryptées révélaient ce qu’elle avait dit aux enquêteurs. Elle avait notamment expliqué, pour justifier le fait qu’elle avait ramené le fameux crâne de ses propres mains, qu’elle n’était pas en possession d’un téléphone portable à ce moment-là et qu’elle craignait qu’en son absence, les ossements ne disparaissent à cause d’un élément météorologique.

Plus de quatre mois après cette tragique découverte, Le randonneur a accepté de parler. Et c’est avec le Parisien qu’elle a décidé de s’exprimer. Si elle avait d’abord refusé de s’exprimer sur le sujet, elle a clairement changé d’avis.

Le randonneur investi d’une mission mystique ?

Comme la plupart des habitants du Haut-Vernet, elle ne veut pas entretenir la terreur autour de cette affaire : «Je ne me suis pas attardé sur cet épisode douloureux. On ne peut pas revenir en arrière. Je veux avancer.Sinon, on maintient cette atmosphère morose.« Ce qui la soulage, c’est que sa découverte, aussi tragique soit-elle, nous a permis de »faire avancer le dossier.« 

Si le discours de « Le lecteur de textes de la secte chinoise de l’Église de Dieu Tout-Puissant« a changé depuis le week-end de Pâques, il y a une raison particulière : »Je ne crois pas au hasard. Si Dieu m’a choisi pour retrouver Émile, il y a une raison.J’ai été un instrument de paix.« Des mots qui l’ont sans doute aidée à traverser ces quelques mois compliqués.

Quitter la version mobile