Rapports
Article réservé aux abonnés
La candidate du Nouveau Front populaire a été acclamée par les participants des Journées vertes d’été ce jeudi 22 août, à la veille de sa réception à l’Elysée pour des consultations sur le futur Premier ministre.
Ils ne connaissaient pas Lucie Castets avant le 23 juillet, avant que son nom ne fasse finalement s’incliner le NFP, et aujourd’hui, ils l’acclament à chaque fois qu’il est évoqué. Les centaines de militants réunis pour les 40e Journées d’été des écologistes à Tours (Indre-et-Loire) – 4 500 personnes sont attendues sur les trois jours – ont réservé un accueil enthousiaste à la « candidate » du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon pour son premier meeting, où d’autres membres du NFP ont également pris la parole, comme le communiste Léon Deffontaines ou l’insoumise Aurélie Trouvé, des économistes, des personnalités associatives et syndicales. Le premier d’une série, puisqu’elle visitera dans les prochains jours les autres universités des partis du NFP.
Sur scène, Lucie Castets a rappelé pourquoi elle a accepté cette mission qu’elle décrit comme« audacieux » et non de« impossible » : « Le 9 juin, j’ai eu peur, j’ai eu peur, j’ai pensé que l’extrême droite contre laquelle je milite depuis des années pouvait vraiment arriver au pouvoir. Alors j’ai dit oui. » Et pour avertir : « Je n’ai pas l’intention de m’arrêter là. » Dans ce discours d’une dizaine de minutes, elle a insisté sur la bifurcation idéologique, qu’il est selon elle possible de concrétiser en faisant « Sauter deux verrous, austérité et justice sociale »sur les services publics et sur un changement dans le mode de distribution « le parcours d’une France unie, juste et solidaire ».
Encore quelques heures