« J’étais prêt, mais je ne demandais pas. Mais je suis prêt à servir et à utiliser tout ce que j’ai appris depuis le début de mon engagement politique (…), tout en étant attentif, parfois, tout en me faisant crier dessus. Bien sûr, on me crie dessus ! », a poursuivi le chef du gouvernement.
« Je ne me suis pas roulé par terre pour être Premier ministre »a assuré Michel Barnier vendredi, affirmant qu’il était « prêt » diriger le gouvernement sans être « demandeur »lors d’un déplacement à Givors, dans la Métropole de Lyon. « Quand je suis arrivé comme Premier ministre il y a quelques semaines, il y a un mois et demi, je ne me suis pas roulé par terre pour être Premier ministre, d’ailleurs, à vrai dire »a lancé Michel Barnier.
« J’étais prêt, mais je ne demandais pas. Mais je suis prêt à servir et à utiliser tout ce que j’ai appris depuis le début de mon engagement politique (…) dans différents ministères et en rencontrant des gens, en écoutant, en respectant, en étant attentif, parfois, en me faisant crier dessus aussi. Bien sûr, on me crie dessus !a poursuivi le chef du gouvernement. Promettant de « donner » tout ce qu’il a « savant »le Premier ministre a indiqué qu’il ne savait pas « la durée de (son) mandat dépend de laAssemblée nationale », « mais j’utiliserai le temps pour faire des choses utiles »a-t-il assuré.
« Je ne prendrai pas le risque d’être irresponsable »
A la tête d’une coalition minoritaire à l’Assemblée nationale, malmenée lors de l’examen du projet de budget 2025 depuis lundi, le Premier ministre a également souligné « une situation budgétaire extrêmement grave et grave »disant de construire un projet de loi de finances « d’extrême urgence pour éviter que la France ne perde des points ». « Je suis prêt à prendre le risque d’être impopulaire, mais je ne prendrai pas le risque d’être irresponsable. Je vais dire la vérité. »répéta-t-il encore, exigeant « un effort pour tous, le plus juste possible ».