« Je n’ai pas d’autre ambition que de servir le pays », assure l’ancien président François Hollande.
L’ancien président assure qu’il n’aurait « jamais » pensé à se lancer dans une nouvelle initiative législative. Mais il estime avoir une « responsabilité » de « bloquer l’extrême droite ».
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« Je n’ai d’autre ambition que de servir le pays, mais surtout de faire en sorte que notre pays ressemble à l’idée que nous nous en faisons », assure l’ancien président de la République François Hollande, candidat aux élections législatives en Corrèze pour faire barrage à l’extrême droite. Il était l’invité de France Bleu Limousin lundi 17 juin.
Le candidat socialiste est revenu sur son annonce surprise de candidature. « Je suis moi-même, en quelque sorte, le premier surprisil explique. Je n’aurais jamais imaginé qu’à l’approche des élections européennes et au lendemain des élections européennes, je me retrouverais dans cette forme d’obligation de bloquer l’extrême droite et de me lancer dans une nouvelle équipe législative.» Il croit qu’il est « face à une responsabilité qui était la mienne il y a longtemps, mais qui est désormais celle d’un citoyen qui fut certainement un ancien président et qui veut bloquer l’extrême droite et offrir une solution à notre pays ».
L’ancien président affirme n’avoir pas d’autre ambition : «Je ne prévois rien. Je n’avais rien en tête à ce sujet jusqu’à il y a quelques jours. ». Il considère que c’est son « devoir, ici, en Corrèze, car c’est ma base, mon territoire, ma légitimité de faire en sorte que je puisse à nouveau représenter non seulement la circonscription, mais la Corrèze au plus haut niveau. Et puis mettre ma personne au service de la France car il y aura sans doute des décisions à prendre dans les prochaines semaines.»
Selon lui, « Il est très important qu’il y ait des personnalités qui puissent avoir le sens de l’intérêt général. C’est ma démarche. Je ne recherche pas du tout de responsabilités. Je n’ai pas d’autre ambition que celle de servir le pays, mais surtout d’assurer que notre pays ressemble à l’idée que nous nous en faisons ».