Disqualifié ce jeudi lors de la finale des championnats européens de judo en raison d’un geste considéré dangereux, Clarisse Agbegnenou a été très affectée par cette défaite, cruelle selon elle.
Une défaite très difficile pour Clarisse Agbegnenou. S’opposé à ce jeudi au Renata Zachova tchèque en finale des championnats européens de judo, la Française a été disqualifiée pour avoir saisi le cou de son adversaire, un mouvement jugé dangereux. L’espoir d’un sixième titre continental a disparu.
Clarisse Agbegnenou a eu du mal à tenir ses larmes lors de sa réaction. « Je n’accepte pas. C’est tout, c’est le judo. Les règles sont les règles, mais je n’accepte pas », a réagi les Français au microphone de RMC Sport. « Je n’accepte pas quand il y a un travail qui est fait derrière et je peux l’appliquer, mais c’est comme ça. Je n’ai pas le choix. »
« Je l’aurais préférée la mieux »
Clarisse Agbegnenou avait repris Renata Zachova avant cette sanction. « Je ne suis que vice-champion de l’Europe et cinq fois champion d’Europe, ce sera à moi de retravailler », a poursuivi celui qui avait pris la médaille de bronze dans sa catégorie aux Jeux olympiques de Paris. « Il y a des règles qui sont parfois compliquées. »
De retour en compétition en mars avec une médaille de bronze au Grand Chelem de Tbilissi, Clarisse Agbegnenou avait fait de ces championnats d’Europe l’objectif majeur de sa saison. « Elle n’a pas fait d’attaque, après que ce ne soit pas de sa faute, mais c’est difficile à accepter. La règle est comme ça, mais ils ne réalisent pas tout le travail qui est derrière. J’aurais préféré qu’elle soit meilleure et qu’elle me fait tomber », a-t-elle déclaré. « Mais là, je n’accepte pas. »
Avant la compétition, Agbegnenou avait annoncé son désir de faire une pause après la compétition, en vue de New Maternity congé, juste pour revenir pour les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028. « J’ai des choses à obtenir, encore et encore », a-t-elle promis. « Tant que je suis toujours sur les Tatamios et tant que je fais des compétitions, c’est que j’ai des choses à aller. Pour le moment, je n’ai pas encore raccroché. Je vais me demander et ensuite je vais retourner au charbon. »