
Gautier, 32 ans, barbe à trois jours et parka gris, connaît huit colocataires depuis ses 22 ans. Un style de vie que les années trente (qui ne souhaitait pas donner son nom de famille), à la recherche d’un emploi à Rennes, a toujours envisagé « Une bonne façon de rencontrer des gens ». Jusqu’à sa dernière expérience, en octobre, avec un étranger de 41 ans se sont rencontrés sur un groupe Facebook. «Lors de la visite, j’ai vu qu’il y avait une préoccupation, cela a fait des remarques incohérentes. Je me suis dit que je ne pouvais pas faire trop de point. À l’heure actuelle, il y a des dizaines de candidats pour chaque annonce de colocation »Explique Gautier par Visio, éclairant une cigarette, avant de continuer: «Le lendemain de mon déménagement, mon colocataire a commencé à crier dans l’appartement. Je suis resté dans ma chambre en attendant qu’il passe. Le troisième jour, elle a tapé sur les murs jusqu’à 3 heures du matin, et dans le quatrième, elle est entrée dans ma chambre dans la nuit pour me donner des gifles. Ça m’a beaucoup fait peur »Il se souvient.
Le lendemain, il a placé une main courante. Puis il a appris du propriétaire que le locataire précédent avait également quitté l’appartement du jour au lendemain, en raison de son comportement. Depuis lors, Gautier s’est installé dans une auberge de jeunesse et paie 28 euros par jour pour vivre dans un dortoir. Il prend un peu de temps avant de rechercher un nouvel logement. « Maintenant, ça va un peu mieux, mais j’ai vécu une période d’hypervigilance, je n’ai pas bien dormi »Il témoigne, écrasant sa cigarette devant l’entrée de l’auberge.
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