Résumé
Après un sketch douteux livré en octobre, le chroniqueur Guillaume Meurice a été écarté de Radio France Inter.
L’humoriste a reçu le soutien d’autres journalistes prônant la liberté d’expression.
L’ancien patron de la radio sort désormais du silence pour atomiser le chroniqueur.
Résumé
L’affaire Guillaume Meurice ne cesse de prendre de l’ampleur. Le 2 mai, le chroniqueur annonce sur X (anciennement Twitter) qu’il a été écarté de la radio France Inter.
» J’ai été convoqué à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de mon contrat à durée déterminée, pour faute grave. Je suis sommé de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien. » a-t-il déclaré.
Une expulsion directement liée au sketch maladroit que l’humoriste a livré en direct en octobre dernier, suggérant aux auditeurs de se déguiser en Benjamin Netanyahu pour Halloween. Guillaume Meurice a alors osé comparer le Premier ministre israélien à un « une sorte de nazi mais sans prépuce« .
Depuis ce licenciement, deux clans s’opposent au sein de l’opinion publique. Ceux qui, au nom de la liberté d’expression, sont choqués par la décision de la radio. Et ceux qui en revanche estiment que l’humoriste est allé trop loin.
Le journaliste Pascal Praud qui a évoqué l’affaire sur CNews a déclaré : « Guillaume Meurice n’est pas drôle. C’est son problème ! Mais au fond, je suis pour une totale liberté d’expression, partout, toujours !« .
Dans le même temps, Charline Vanhoenacker soutenait sa collègue sur X : « Je prends note de la décision de Radio France. Cette situation est très préoccupante mais les troupes restent mobilisées au service du rire. Soutien à mon camarade Guillaume Meurice« .
Aujourd’hui, c’est au tour de Philippe Val, ancien patron du patron de Charlie Hebdo et France Inter (entre 2009 et 2014) pour donner leur avis sur cette histoire. » Personnellement, je l’aurais étouffé avant, parce que je n’aime pas ce qu’il fait», a-t-il déclaré dans l’émission Le Figaro La nuit.
Et d’ajouter : « J’ai déjà eu une dispute avec lui lorsque j’étais directeur de France Inter. Car chaque jour, dans toutes les colonnes, il disait du mal d’Alain Finkielkraut et de Bernard-Henri Lévy. On sentait qu’il avait un problème… ». Philippe Val a également exprimé son sentiment que Guillaume Meurice « a un problème de confusion entre nazis et juifs ».
«Je suis tout à fait favorable à ce qu’il puisse s’exprimer. Je ne suis pas vraiment favorable à ce que cela soit financé par l’argent public, mais je n’ai rien contre qu’il s’exprime. Je ne veux pas que le gars meure, c’est juste sans moi, ça n’arrive pas avec ma complicité » a-t-il conclu.
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