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« j’avoue que j’étais un peu jaloux de Paul Belmondo »

« j’avoue que j’étais un peu jaloux de Paul Belmondo »

Dans le très sympathique entretien croisé avec Paul Belmondo, Anthony Delon, l’aîné du clan Delon, revient sur son enfance et sa relation avec son père Alain Delon.

Fils aînés des deux plus grandes stars du cinéma français Alain Delon et Paul Belmondo, Anthony et Paul se confient sur une vie à l’ombre des géants, avec chacune de leurs fêlures. Conscient d’avoir été un enfant gâté – à 5 ans, j’ai rencontré Prévert, Chaplin, de Funès, confie-t-il -, le fils de « Bébel » aurait voulu « marcher sans sentir un regard ». « À tout moment de ma vie, j’ai pu m’appuyer sur un socle familial solide. Mon père était souvent absent, mais quand il était là-bas, il se consacrait à nous à 100 % », ajoute-t-il. Père, il a essayé de ne pas répéter les mêmes erreurs. « Je pense que j’étais plus strict sur l’école, le travail… Il faut dire aussi que mes enfants ont une mère formidable qui m’a beaucoup aidée à les élever. », explique Paul Belmondo.

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Des hauts et des bas

Anthony Delon confie qu’il était « un peu jaloux de Polo ». « Il m’est arrivé d’envier son père, un chef de clan très uni qui prenait soin de ses enfants et les emmenait partout dans le monde. A la maison, c’était différent, l’esprit de clan était une utopie», confie-t-il. « Quand j’avais besoin de lui, il était là. Notre relation a connu des hauts et des bas, en raison de nos caractères, de son rapport à l’amour. » Plus loin, il ajoute : « Ma mère et Mireille (Darc) connaissaient la vérité sur les liens qui nous unissent. Complexe mais impeccable. » Philosophe, fort de son expérience de père de trois enfants, Anthony a appris : « dans ce domaine (celui de la paternité), « chacun fait ce qu’il peut. »

« Les histoires de famille sont toujours compliquées, encore plus lorsqu’elles concernent des hommes de caractère, ainsi exposés. Mon père n’a pas mis fin à ses jours seul, bien au contraire. Il y avait toute sa famille. Frère, sœur, enfants et amis très proches se sont relayés à ses côtés, tout comme son chien qui est resté à ses côtés jusqu’au bout, refusant même de sortir. Je sais quelle situation traverse Anthony, j’ai vécu la même chose. Parfois je lui envoie des petits mots, juste pour lui dire que je suis là. Quant à Alain (Delon), je pense qu’il a surtout besoin de paix », explique Paul Belmondo, réconfortant. « Bien dit, ma Polo… Jean-Paul est parti entouré de sa famille. Il n’y a pas de fatalité, nous avons toujours la vie que nous méritons, pour le meilleur ou pour le pire. « Quand vous faites votre lit, vous vous couchez », disaient nos ancêtres. », conclut Anthony Delon.

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