Fait inédit, le président a lui-même présenté son projet de budget 2025 au Parlement, où son parti n’a pas la majorité. Il a menacé l’opposition d’un veto en cas de dérapage.
Un président en personne au Congrès pour présenter la feuille de route budgétaire de son gouvernement. Cette démarche est plus que rare, inédite en Argentine depuis la fin de la dictature en 1983. Javier Milei voulait affirmer son autorité alors que son parti n’a pas de majorité au Parlement. Il s’est retrouvé dimanche face à un hémicycle à moitié vide, de nombreux parlementaires de l’opposition ayant décidé de boycotter ce qu’ils qualifient de « politique de dénigrement ». mise en scène « .
Dans un discours aux accents de cours d’économie, le leader ultra-libéral, paré de l’écharpe présidentielle bleue et blanche, et entouré de tous ses ministres, a prôné le sacro-saint « déficit zéro ». Il a réaffirmé son mantra d’équilibre des comptes publics, martelant « qu’il n’y a rien, rien de plus appauvrissant pour les Argentins que le déficit budgétaire « . » Ce budget changera l’histoire de notre pays pour toujours, afin que nous puissions redevenir la grande Argentine…
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