« J’avais le sentiment qu’il y avait une dernière envie de vibrer ensemble », raconte Thomas Jolly.

Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris, Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, et Damien Gabriac, scénariste de la soirée, reviennent sur la soirée, leurs ambitions et les couacs.

« J’avais le sentiment qu’il y avait une dernière envie de vibrer »a déclaré Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, sur franceinfo lundi 12 août, au lendemain de la cérémonie de clôture des JO au Stade de France.

« La ferveur d’hier soir, cette dernière envie de faire la fête ensemble, c’était très beau à vivre »a salué Thomas Jolly. « Nous n’allons pas nous vanter, car nous savons d’où nous venons, mais nous sommes heureux de voir comment ces cérémonies ont été accueillies. ».

Thomas Jolly est également revenu au seul petit « charlatan » de cette cérémonie de clôture, à savoir la présence de 400 athlètes dansant sur des écrans fragiles lors du concert du groupe Phoenix, alors qu’ils avaient été invités à quitter le stade. « J’ai trouvé ça tellement beau, cet instinct de se rassembler, d’aller vers le groupe, d’aller vers la musique »a assuré Thomas Jolly. « On aurait dit un petit club de rock au cœur du stade. Évidemment, ils n’auraient pas dû rester car le décor n’était pas prévu pour que tous les athlètes puissent danser et sauter dessus, mais il n’y a pas eu de blessé et le décor a tenu le coup. ».

« J’ai trouvé que cette salve d’athlètes venus du monde entier, courant sur les continents qui étaient représentés dans le stade, j’ai trouvé ça très beau », a-t-il conclu, avant d’évoquer la prochaine cérémonie d’ouverture, celle des Jeux paralympiques, qui se déroulera place de la Concorde : « Il y aura évidemment un lien avec notre histoire, notre architecture, notre patrimoine, au cœur de la ville à nouveau. »