L’une des surprises du dernier carré de Roland-Garros, apparaît comme l’un des sourires du tournoi et symbolise la réussite italienne.
Qualifiée pour les demi-finales du simple (après sa victoire 6-2, 4-6, 6-4) face à la Kazakhe Elena Rybakina (tête de série n°4), l’Italienne Jasmine Paolini (28 ans ; tête de série n°12) vivait « un jour parfait » également qualifiée pour les demi-finales du double (en compagnie de sa compatriote Sara Errani). En conférence de presse, l’Italienne s’est amusée de sa différence : «J’aurais aimé être plus grand, car j’aurais pu mieux exécuter mes services. Mais j’accepte le fait que je dois faire face à mon corps. Je suis petit ! Nous essayons de faire en sorte que ce ne soit pas un problème, de faire les choses différemment, d’améliorer d’autres aspects comme le service. Oui, j’aurais aimé être plus grand, mais ce n’est pas le cas, et ce n’est pas grave. Je dois me débrouiller avec ce que j’ai. »
Avant d’évoquer son évolution : « J’ai commencé à mieux jouer, avec plus de régularité, l’année dernière, mi-juillet. Match après match, je me sentais de plus en plus convaincu que je pouvais jouer à un niveau élevé. Mais cela a été un voyage. Ce n’est pas comme si ça avait cliqué. C’était un processus. Maintenant, souvent, je sors sur le terrain et je me dis que j’ai une chance de gagner le match. Avant, parfois, par exemple, quand je jouais contre les plus grands joueurs, je me disais : « Il faut un miracle pour gagner ce match. » Donc, j’avais déjà perdu le match avant de le commencer. Pour une place en finale, elle affrontera la jeune Russe Mirra Andreeva.
