« J’attends toujours une explication » : trois enfants débarqués d’un train, la SNCF dit que les parents sont en faute

La SNCF a-t-elle commis une faute en débarquant volontairement trois mineurs d’un train qui reliait Lille (Nord) à Rennes (Ille-et-Vilaine) ? C’est ce que disent les parents de Louis, Jeanne et Oléa. Samedi 27 avril dernier, ces trois enfants sont montés à bord d’un train, en direction de Rennes, pour rejoindre leur mère. Mais la compagnie ferroviaire, considérant les trois voyageurs comme des passagers clandestins, les a fait descendre du train avant de les remettre aux policiers de la gare de Marne-la-Vallée.

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En pratique, selon nos confrères de La voix du Nord, les parents des enfants utilisaient le service « Junior et Cie », proposé par la SNCF. Lors d’un déplacement, ce service payant permet aux mineurs d’être encadrés par un guide. Ce jour-là, Aymeric Lavanchy, le papa de Louis et Jeanne, retardé sur la route, arrive en retard sur le quai. Heureusement, le train était un peu en retard : « J’ai pu faire monter mes enfants à bord et signaler leur présence au conducteur, leur billet a été validé, raconte l’intéressé. Je voulais les enregistrer mais il y avait trop de monde et beaucoup de monde. de tensions.

Des enfants remis aux forces de l’ordre

Selon la SNCF, dans le cadre du service « Junior et Cie », il faut arriver une heure à l’avance « pour assurer une prise en charge sécurisée ». Tony, le papa d’Oléa, affirme pour sa part n’avoir jamais eu à enregistrer sa fille lors de ses précédents voyages. Les trois enfants prennent alors une casquette « Junior et Cie » et sont installés dans le train. Selon la SNCF, n’ayant pas été enregistrés « ils n’étaient donc pas sous la responsabilité de l’équipe de bord ».

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« Afin de ne prendre aucun risque, ils ont donc été remis aux policiers de la gare de Marne-la-Vallée, qui ont pris en charge les enfants et contacté les parents », précise la SNCF, qui réfute toute accusation de la part des les parents. Les conditions pour garantir la sécurité de l’enfant n’étaient malheureusement pas réunies par les parents. Les parents ont dû récupérer leurs enfants au commissariat de Roissy. Une main courante a été posée : « J’attends toujours une explication », précise Aymeric Lavanchy.