Jardinage : la consoude, bonne à tout
La consoude, plante très répandue au jardin, mérite une petite attention : elle a de nombreux usages, en cuisine comme dans l’armoire à pharmacie, tout en étant utile au jardin. On en fait notamment du fumier : découvrez comment faire.
La consoude est une plante vivace à feuilles caduques, c’est à dire que la végétation disparaît en fin d’année et renaît au printemps à partir de la souche. De la famille des Borraginacées, c’est l’une des plus anciennes plantes utilisées dans nos régions. C’était une de ces plantes en pot dont les jeunes feuilles étaient mises dans la soupe mijotée sur le feu, comme le chénopode, l’orache… Les jeunes feuilles se mangent comme les épinards, et même en salades pour les plus tendres.
Un remède traditionnel
Elle était également utilisée comme remède, notamment pour ses propriétés apaisantes et cicatrisantes. L’espèce sauvage commune – Symphytum officinale – se trouve dans les fossés ; mais vous pouvez le planter dans le jardin.
Il est préférable de l’installer à l’écart car le moindre morceau de racine redonnera une plante. Et chaque année la touffe de consoude va se développer en émettant des pousses à sa périphérie.
Avec le développement du jardinage biologique, sa cousine la consoude de Russie est devenue une star. Mais tous deux possèdent les mêmes propriétés et les mêmes vertus.
Bénéfique pour le jardinier
Au jardin, il servira à renforcer la végétation, sous forme de pulvérisation de fumier ou de paillage au pied des légumes.
Il pousse sur tous les sols, avec une préférence pour les sols frais et riches en humus.
Il peut atteindre 1 mètre de haut. Au printemps, il produit des grappes de fleurs bleues à violettes en forme de cloche.
Préparer les fumiers végétaux
Ils sont utilisés pour lutter contre la courbure des feuilles de pêcher, stimuler le développement des tomates, repousser les insectes ou prévenir les maladies.
Pour préparer un fumier, remplissez un récipient aux 3/4 de plante fraîche ou sèche, et recouvrez d’eau. Le mélange commence à fermenter au bout de 1 à 2 jours. Lorsqu’il ne mousse plus, sa fermentation est terminée et il peut être utilisé. Pour la pulvérisation, n’oubliez pas de filtrer les préparations pour ne pas obstruer vos appareils.
Utiliser des récipients en inox : bois, plastique, recouverts d’un maillage fin.
Attention à ne pas en mettre partout car leur odeur tenace ne donne pas une odeur très agréable ! Le fumier d’ortie et de consoude peut être utilisé à différentes concentrations :
– pur lors de l’arrosage sur le compost
– dilué au 1/10 en spray contre les ampoules des feuilles de pêcher ou de cerisier
– dilué au 1/20 dans les arrosages sur toutes les cultures hors période de floraison et de nouaison (formation des fruits), comme activateur de croissance.
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