Jannik Sinner profite de la ferveur qui l’entoure à Turin lors des Finales ATP (Tennis)
« Vous n’avez pas pu jouer à Rome au printemps, cela faisait donc un an que vous n’aviez pas joué en Italie. Qu’est-ce que cela signifie pour vous de jouer à la maison ?
C’est définitivement différent. C’est l’Italie ! Le public est fantastique. Ici, il me soutient que je sois bon ou mauvais. J’aime ça. Honnêtement, c’était dur de ne pas pouvoir jouer à Rome, mais je n’étais pas prêt physiquement. Mais me voilà de retour au pays un an plus tard et j’adore vraiment ça. Je ne prends pas cela pour acquis. Les finales ATP sont un tournoi différent car nous nous qualifions tout au long de l’année. Et si vous y êtes, cela en dit quand même long sur vos résultats. Et chaque match est disputé. Mais je suis vraiment heureux d’être ici.
« Avant tout, j’essaie de jouer du bon tennis et c’est pourquoi je suis ici à Turin. »
De plus, ici, toute la promotion du tournoi se fait autour de vous. On vous voit uniquement sur les drapeaux promotionnels.
C’est assez surprenant. Je veux dire, je n’ai que 23 ans et je joue au tennis. Bien sûr, j’ai des sponsors basés à Turin. Encore une fois, jouer en Italie quand on est italien, c’est spécial. Cet engouement me surprend encore, ce n’est pas normal. Mais j’essaie de m’y habituer. J’essaie avant tout de bien jouer au tennis et c’est pour cela que je suis ici à Turin.
N’est-ce pas trop parfois ? L’année dernière, vous disiez que vous pouviez encore aller au restaurant en toute tranquillité. Doit-il en être autrement cette année ?
Les gens ici aiment vraiment le sport et attendent de voir des joueurs de tennis. Bien sûr, il y a du monde qui m’attend devant l’hôtel. Mais il fait très chaud. En fait, je ne vais pas au restaurant cette semaine car je passe beaucoup de temps à m’entraîner au stade ou à me reposer à l’hôtel. C’est une semaine très particulière pour les huit qualifiés. En Italie, d’habitude, c’est le football qui compte. Mais cette semaine c’est tennis, alors… »