Dans une lettre adressée à Yann Roubert, président de la National Rugby League, Didier Lacroix donne son point de vue sur l’affaire Jaminet, qui s’est terminée par un accord trouvé entre le Haut-Garonnais Club et son ancien joueur. Il regrette une partie du traitement sous le stade Toulouse.
Alors qu’un accord a été conclu entre le stade Toulouse et son ancien joueur, Melvyn Jaminet, afin de le rembourser de ses deux prêts, il avait contracté pour rejoindre le « rouge et noir », Didier Lacroix est allé au niche pour mettre les points sur le « je » concernant cette affaire.
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Mardi 22 avril, un mois après l’accord de médiation, le président du Haut-Garonnais Club a envoyé une lettre à Yann Roubert, président du LNR, révélé par Le Figaro et que La Dépêche a également obtenu. Au cours de cette lettre de cinq pages, il se souvient que « Stade Toulousain a invariablement contesté – et des défis toujours – ayant dépassé le plafond salarial lors du recrutement de Melvyn Jaminet », au motif que les allocations libératrices (pour lesquelles Melvyn Jaminet a indemnisé) ne devrait pas apparaître dans la plaque de la capuchon salarial.
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En soulignant le risque pour les joueurs de s’endetter personnellement « , il aborde également le LNR, qui » a pris l’habitude d’approuver « cette pratique » contraire à la loi « et qui » pose un problème éthique « .
Tout en reconnaissant « un manque de vigilance » après avoir accordé sa confiance à l’avocat Arnaud Dubois et à Pacific Heart, l’organisation qui a joué les intermédiaires dans l’assemblée financière entre le stade et Jaminet (« c’est probablement le principal problème de notre club dans cette affaire »), Ditier Lacroix soutient que la médiation « semblait la plus appropriée à la situation ». Mais, amer, il regrette d’avoir été pris dans le jeu de la « médiation – sanction dont les méthodes financières ont été mise à l’avance par le LNR » et fustigate « l’opacité du fonctionnement des institutions ».
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Le président du stade Toulousain, qui a été infligé une amende de 1,3 million d’euros dans cette affaire, une tempête, en particulier contre la couverture médiatique faite autour de la procédure de médiation: « Son contenu a été immédiatement rapporté par la presse » Il regrette « , dans des conditions qui ne laissent aucun doute sur l’objectif poursuivi.
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Plus loin, Didier Lacroix, qui se souvient que « le stade Toulouse n’a jamais demandé de traitement préférentiel », demande qu’à l’avenir, les autres procédures de médiation qui concerneront d’autres clubs professionnels seront traitées de la même manière que cela. Et précise qu’après « avoir tiré les leçons de cette affaire », il mettra bientôt en œuvre un programme de conformité visant à garantir, entre autres priorités, la transparence des conditions de recrutement et de transfert de ses joueurs. «