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Nouvelles locales

voici 10 photos rares qui dévoilent la face cachée de ce pays le plus fermé au monde

Depuis la frontière chinoise, Pedro Pardo, photographe de l’AFP, a récemment capturé de rares images de la Corée du Nord, l’un des pays les plus isolés et répressifs de la planète.

Photographe de l’Agence France-Presse (AFP) pour la Chine et la Mongolie, Pedro Pardo a réalisé un reportage photographique sur la Corée du Nord, entre le 26 février et le 1er mars 2024, depuis la frontière entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la Chine.

Pour composer ce portfolio de 26 images dont est issue notre sélection, le photojournaliste mexicain s’est rendu avec une équipe de l’AFP dans la province chinoise du Jilin, une zone devenue pratiquement inaccessible aux médias après les restrictions liées au Covid-19.

« Notre pays est le meilleur », clame un slogan du régime qui domine la ville de Chungang. ©Pedro PARDO/AFP

Les images de Pedro Pardo constituent un aperçu rare de la vie quotidienne des 26 millions de Nord-Coréens qui vivent sous l’influence du régime totalitaire de Kim Jong-un depuis 2011.

Un poste de garde près du village nord-coréen de Hyesan, le 1er mars. ©Pedro PARDO/AFP

Près du village nord-coréen de Hyesan, des soldats surveillent la frontière. Des soldats nord-coréens observent la Chine qui se trouve de l’autre côté du fleuve Yalu, gelé à cette époque de l’année. Ils descendent parfois de leur imposante tour de guet pour patrouiller le long des sentiers hérissés de barbelés et de piquets aiguisés qui marquent la frontière. Il s’agit de l’un des nombreux points de contrôle qui bordent les 1 400 km de frontière difficile à contrôler qui sépare la Corée du Nord de la Chine.

Des soldats transportent du bois le long de la frontière avec la Chine, le 27 février. ©Pedro PARDO/AFP

Une usine à Hyesan, photographiée le 1er mars depuis les montagnes Changbai, en Chine. ©Pedro PARDO/AFP

Entre les usines rouillées et les immeubles d’habitation à la peinture écaillée, se dévoile le quotidien des civils nord-coréens qui gagnent leur vie en travaillant dans les champs ou celui des soldats réquisitionnés pour transporter le bois après des travaux d’élagage et de nettoyage. entretien de la végétation. A noter qu’en Corée du Nord, une partie importante du personnel de l’armée est affectée à des projets de construction.

Les Nord-Coréens pratiquent le brûlage dans un champ le 28 février. ©Pedro PARDO/AFP

Signe d’une légère reprise du commerce transfrontalier, vital pour l’économie moribonde de Pyongyang, deux camions de marchandises attendent patiemment à Hyesan, sur un pont qui mène à la Chine, le 1er mars 2024.

Des camions attendent sur le pont qui relie les villes chinoises de Changbai (à gauche) et la ville nord-coréenne de Hyesan (à droite).©Pedro PARDO/AFP

Depuis la pandémie de Covid-19 en 2020, le gouvernement nord-coréen a largement fermé sa frontière avec la Chine et imposé des quarantaines et des restrictions excessives et inutiles à la liberté de mouvement et de commerce, ce qui a exacerbé la situation humanitaire et la situation déjà grave des droits humains dans le pays. , indiquait un rapport de l’ONG Human Rights Watch, publié en mars 2024.

La Corée du Nord a été frappée par la famine à plusieurs reprises et des centaines de milliers de personnes, voire des millions selon certaines estimations, sont mortes au milieu des années 1990.

Pendant la pandémie, les pénuries alimentaires récurrentes en Corée du Nord se sont aggravées lorsque le gouvernement nord-coréen dirigé par Kim Jong-un a utilisé ce prétexte pour fermer sa frontière nord afin d’empêcher les citoyens nord-coréens de s’échapper. Coréens envers son vaste et riche voisin chinois.

On estime qu’un peu plus de 30 000 Nord-Coréens ont fui leur pays vers la Corée du Sud depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, mais la plupart choisissent de voyager par voie terrestre vers la Chine voisine.

A Tumen en Chine, un touriste pose pour une photo, avec la ville nord-coréenne de Namyang en arrière-plan.©Pedro PARDO/AFP

Soumis uniquement aux médias gouvernementaux et à la censure, les 26 millions de Nord-Coréens vivent largement isolés du reste du monde dans un État communiste austère qui leur interdit de se rendre à l’étranger sans autorisation du régime.

Dans une société étouffée par un contrôle accru, la propagande du régime poursuit son travail de recrutement des habitants du pays, à travers l’omniprésence de panneaux géants vantant l’idéologie socialiste du régime.

« Unissons le parti et toute la société avec les idées révolutionnaires du camarade Kim Jong-un », déclare ce slogan de propagande inscrit sur la façade d’un immeuble de Chunggang.©Pedro PARDO/AFP

« Que les trois générations de campagnes révolutionnaires d’alerte soient promues de manière proactive » insiste l’inscription sur le panneau à Namyang. ©Pedro PARDO/AFP

De plus, cette propagande est ancrée dans le culte de la personnalité de la dynastie Kim.

Kim Ill-sung et Kim Jong-il sont représentés sur deux fresques de la ville de Chunggang, le 29 mars 2024. ©Pedro PARDO/AFP

Elle exalte et célèbre sa grandeur à travers de monumentales fresques patriotiques qui mettent tour à tour l’actuel dirigeant, Kim Jong-un, au pouvoir depuis 2011, son père Kim Jong-il mais aussi son grand-père, Kim Il-sung, fondateur et premier dirigeant du République populaire démocratique de Corée (RPDC) en 1948.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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