Les nouvelles les plus importantes de la journée

Jamais un homme n’est resté aussi longtemps dans l’espace

Jamais un homme n’est resté aussi longtemps dans l’espace

Le cosmonaute russe Oleg Kononenko est récemment entré dans l’histoire de l’exploration spatiale en revenant sur Terre après un séjour exceptionnel d’un an à bord de la Station spatiale internationale (ISS). À 60 ans, il totalise désormais un total impressionnant de 1 111 jours en orbite, dépassant tous les astronautes de l’histoire en termes de temps cumulé passé dans l’espace. Ce record, qui devrait rester invaincu pendant de nombreuses années, témoigne de la carrière exceptionnelle de Kononenko et de sa contribution significative à la recherche spatiale.

Un séjour historique à bord de l’ISS

Oleg Kononenko est revenu sur Terre le 23 septembre à bord du vaisseau spatial russe Soyouz MS-25, aux côtés de ses collègues, le cosmonaute Nikolai Chub et l’astronaute de la NASA Tracy Caldwell Dyson. Leur atterrissage dans la steppe du Kazakhstan a eu lieu environ trois heures et demie après leur désamarrage de l’ISS.

Lors de ce dernier séjour, Kononenko a établi un nouveau record en passant 374 jours consécutifs dans l’espacebattant ainsi l’ancien record détenu par l’astronaute de la NASA Frank Rubio qui était resté 371 jours à bord de l’ISS l’année précédente en raison d’un incident technique. Si le record du plus long séjour continu dans l’espace reste entre les mains de Valeri Polyakov qui a passé 437 jours sur la station Mir entre 1994 et 1995, Kononenko est désormais détenteur du record du nombre de jours cumulés dans l’espace, un exploit qui pourrait durer longtemps. .

Tout au long de sa carrière, Kononenko a participé à cinq missions différentes missions vers l’ISS depuis 2008. Ce cosmonaute aguerri a non seulement accumulé un nombre impressionnant de jours en orbite, mais il a également réalisé environ 17 800 orbites autour de la Terre et passé plus de 44 heures de sortie dans l’espace. Pour relativiser ces chiffres, cela représente environ 1,5 % du temps total passé dans l’espace par plus de 600 astronautes depuis le premier vol habité de Youri Gagarine en 1961.

le cosmonaute Oleg Kononenko espace
L’atterrisseur Soyouz MS-25 transportant Kononenko, Chub et Dyson a atterri lundi 23 septembre dans la steppe du Kazakhstan. Crédits : NASA TV/Roscosmos TV

Un héritage durable et un avenir incertain

Malgré ses succès, Kononenko n’a pas encore annoncé sa retraite. A 60 ans, il reste une figure emblématique de l’exploration spatiale, un domaine où l’expérience est cruciale. Les défis techniques et physiques des vols spatiaux sont de plus en plus complexes, mais sa passion pour l’astronautique semble inébranlable.

L’avenir de l’exploration spatiale pourrait également voir le cosmonaute participer à des missions sur le Station spatiale chinoise Tiangong qui a été récemment achevé et est devenu un nouveau centre d’expérimentation scientifique en orbite. La coopération internationale dans l’espace est en plein essor et la possibilité d’une collaboration russo-chinoise ouvre la voie à de nouvelles découvertes scientifiques. Rappelons qu’il est également question de la construction par la Russie d’une nouvelle station spatiale dans les années à venir.

Enfin, Kononenko pourrait également s’impliquer dans des projets ambitieux de colonisation lunaireun objectif que de nombreuses agences spatiales, dont la NASA et Roscosmos, visent à atteindre au cours de la prochaine décennie. La Lune est considérée comme un tremplin potentiel pour l’exploration de Mars et au-delà, et l’expertise de Kononenko pourrait s’avérer inestimable pour guider les futures missions d’exploration.

Cependant, les détails concernant ces missions restent flous. À mesure que les technologies évoluent et que de nouvelles nations entrent dans la course à l’espace, la dynamique de l’exploration devient de plus en plus collaborative, mais aussi compétitive. L’avenir des missions spatiales dépendra donc de nombreux facteurs, notamment des décisions politiques, du financement et des avancées technologiques.

Quitter la version mobile