Pep Guardiola a évoqué son avenir lundi à la veille du quart de finale aller de Ligue des champions entre Manchester City et le Real Madrid. L’entraîneur catalan a expliqué pourquoi il aime tant son travail et n’a pas l’intention d’y mettre fin.
Après une fantastique saison 2022-2023 à la tête de Manchester City, Pep Guardiola rêve toujours de signer un deuxième triplé en remportant la Premier League, la FA Cup et la Ligue des Champions. En course sur tous les fronts, le technicien peut encore y parvenir mais devra vaincre le Real Madrid en quarts de finale de la Ligue des Champions. Face à la presse ce lundi, à la veille du match aller contre le Madrid de Carlo Ancelotti, l’entraîneur catalan a fait part de son enthousiasme avant les retrouvailles avec le Real.
« Je ne dis pas que c’est une routine… mais ce n’est pas la première fois », a déclaré Pep Guardiola lors de son intervention médiatique. « C’est toujours spécial. Anfield, Camp Nou, Allianz Arena… Nous sommes venus ici plusieurs fois. »
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«J’adore ce métier»
Eliminé par le club merengue il y a deux ans, Manchester City a pris sa revanche la saison dernière avant de viser le titre. Toujours aussi impatient avant une telle rencontre, Pep Guardiola a confirmé que ce genre de matches faisait partie des raisons pour lesquelles il restait aussi motivé dans son travail quotidien.
«J’aime ce métier. Ils me paient bien et je passe un bon moment », a assuré le technicien de 53 ans avant le duel continental. « J’adore venir ici, et j’aime aussi aller sur le terrain de Luton. Je passe toujours un bon moment. » Et de préciser : « Quand ce ne sera plus le cas, je rentrerai à la maison. »
Les éloges de Guardiola pour Ancelotti
En attendant, Pep Guardiola va s’offrir un nouveau duel de prestige face au Real Madrid de Carlo Ancelotti. Si le Catalan compte déjà trois sacres de Ligue des champions à son actif, le technicien italien est le seul à faire encore mieux avec quatre titres. Le meilleur moyen d’éviter de le voir en ajouter un cinquième reste encore de l’éliminer pour une deuxième saison consécutive.
« Vous (les journalistes) ne savez pas ce que signifie être un bon manager. Les qualités d’un entraîneur ne sont pas seulement une question tactique. Il y a des millions de facteurs », a expliqué Pep Guardiola à ceux qui le croient meilleur que son rival transalpin. « Mais je ne pourrais jamais considérer que Carlo (Ancelotti) est un mauvais entraîneur tactiquement. Sinon, il n’aurait pas mis Pirlo ou Kroos comme sentinelle ou il n’aurait pas adapté la position de Bellingham. A Manchester, nous sommes clairs sur ce point. »
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