« J’ai vécu quelque chose d’incroyable avec les Paras », soupire Yannick Noah.

Capitaine de l’équipe de France aux Jeux paralympiques de tennis en fauteuil roulant, l’ancien capitaine de la Coupe Davis n’a pas remporté de médaille, mais l’expérience l’a marqué.J’ai toujours dit que c’était une aventure humaine et ça a été au-delà de mes espérances. J’ai vécu quelque chose d’incroyable, je suis attaché aux gars, je trouve qu’on a fait des trucs sympas, on a progressé, on a une vision de ce qu’on peut faire en termes de jeu qui est intéressante, parce qu’il y a encore une grosse évolution qui m’intéresse dans le tennis fauteuil, beaucoup plus que dans le tennis valide. Si les gars sont OK pour qu’on fasse un stage ici ou là ensemble, je suis partant tout de suite. Je vois Stéphane (Houdet) La semaine prochaine, on en reparle. Ce sont mes potes, s’ils veulent que j’y retourne, j’y retournerai sans problème. Et avec plaisir même. »

À Berlin, où se déroule cette année la Laver Cup, Yannick Noah a également évoqué le moment où il a appris qu’il deviendrait le capitaine de l’équipe européenne à partir de 2025.J’ai passé un peu de temps avec Björn et John (McEnroe) l’année dernière. On a parlé de cet événement, mais je n’avais aucune idée que j’allais être appelé. J’étais surpris, je pensais qu’il y avait encore des gars avec d’autres records. De plus, être si en dehors de la chose… Mais il m’a dit : « Roger (Federer) insiste, il va t’appeler… » J’ai réfléchi, je me suis dit que ce n’était qu’une semaine, que c’était sympa et j’ai accepté. Puis on m’a dit de venir ici. Au début, je n’ai pas compris l’intérêt, mais maintenant j’en mesure l’importance.