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« J’ai un faible pour le Giro », confie Tadej Pogacar

« J’ai un faible pour le Giro », confie Tadej Pogacar

Le Slovène, auteur d’une première semaine « presque parfaite », s’est exprimé ce lundi, à l’occasion du premier jour de repos.

Le Slovène Tadej Pogacar a vécu une première semaine du Tour d’Italie « presque parfait » Fort de trois victoires d’étapes et du maillot rose de leader depuis la 2e étape, il a jugé lundi à l’occasion de la première journée de repos du Giro 2024.

« C’était une première semaine presque parfaite, je donne dix sur dix à l’équipe qui a fait un excellent travail »» a déclaré Pogacar lors d’une vidéoconférence. « Je suis content d’avoir une belle avance (au total). Dans la perspective du Tour de France, cela me permettra peut-être d’adopter une stratégie plus défensive. Je vais utiliser l’équipe autant que possible pour atteindre la ligne d’arrivée. » à Rome le 26 mai avec le maillot rose, a-t-il ajouté.

« C’est moins stressant que le Tour de France »

Après neuf des 21 étapes, Pogacar, vainqueur des 2e, 7e et 8e étapes, compte déjà plus de deux minutes d’avance sur son premier poursuivant, le Colombien Daniel Martínez (2e à 2 min 40 sec), tandis que le Gallois Geraint Thomas est 3ème à 2 min 58 sec. « C’est une bonne chose d’avoir cet avantage, mais nous nous préparons pour une deuxième semaine avec des attaques de nos concurrents, notamment de l’équipe Ineos avec (Thymen) Arensman (9e au général, NDLR) et Thomas »a-t-il estimé.

Selon le Slovène qui vise la même année le doublé Tour d’Italie/Tour de France, ce qui n’a plus été réalisé depuis 1998 par Marco Pantani, la 10ème étape mardi au départ de Pompéi et surtout la 15ème avec son arrivée à Livigno peut faire des écarts lors de la deuxième semaine.

Pogacar, qui participe pour la première fois au Tour d’Italie, s’est dit ravi de son expérience sur les routes italiennes : « Il y a des différences entre les trois Grands Tours, ils ont chacun leur histoire, mais j’ai un faible pour le Giro ». « C’est plutôt bien organisé, on a de la chance avec la météo, les étapes ne sont pas trop longues et c’est moins stressant que le Tour de France », a expliqué le double vainqueur du Tour de France. Il a également estimé celle de ses trois victoires d’étape, celle de la 7ème étape, un contre-la-montre de 40,6 km où il a battu le grand spécialiste italien Filippo Ganna. «C’était le plus beau».

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