Entretien
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L’insoumise Rachel Keke a été battue de justesse dans le Val-de-Marne. Pour « Libération », elle revient sur son expérience politique, son envie de continuer à militer et ses interrogations sur la suite.
Rachel Keke était l’un des symboles de la Nouvelle Union populaire économique et sociale (Nupes) à son arrivée à l’hémicycle à la suite des législatives de 2022. La rebelle et ancienne femme de chambre s’est illustrée entre 2019 et 2021 comme porte-parole lors de la grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles. Ces dernières se sont battues pendant plus de vingt-deux mois pour réclamer de meilleures conditions de travail et une augmentation de salaire, qu’elles ont finalement réussi à obtenir. Après deux ans à l’Assemblée représentant les travailleurs « invisibles », Rachel Keke doit céder son siège. Elle se confie à Libérer ses craintes pour l’avenir ainsi que la confiance qu’elle a dans le Nouveau Front Populaire.
Quelle a été votre réaction à l’annonce des résultats ?
J’ai très peur de la montée du Rassemblement national. L’extrême droite représente la