Héros français de ces Jeux Olympiques, après avoir remporté quatre médailles d’or et une de bronze, Léon Marchand est entré dans une nouvelle dimension en termes de popularité. De passage sur le plateau de RMC au Club France ce lundi, le nageur français a raconté ses premières surprises.
Des milliers de personnes se sont massées devant lui, des applaudissements gigantesques, et des « Léon, Léon » scandés en chœur par une foule ébahie. De passage au Club France ce lundi pour la célébration des nageurs français médaillés lors de ces Jeux olympiques, Léon Marchand a pu se rendre compte que sa popularité dépassait largement les murs de la Paris La Défense Arena, théâtre de ses exploits.
« Je réalise, c’est ça », confiait-il quelques minutes plus tard dans le studio de RMC, sous le regard, une fois de plus, de plusieurs centaines de fans. « C’est fou de voir tous ces gens s’intéresser à un sport. On était sur scène devant 15 000 personnes qui nous regardaient chanter, c’était trop cool. Est-ce que j’en avais conscience ? Je me rendais compte de ce que je faisais dans l’eau, j’étais fier de ma performance, mais je n’ai pas trop regardé autour de moi. J’ai bien fait, je pense. »
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« Mon Instagram a explosé »
Car avec quatre médailles d’or et une de bronze autour du cou, la vie va désormais changer. La vraie vie, la vie virtuelle aussi… « Je m’y prépare, mais je ne l’ai pas encore vraiment vécu », a poursuivi le nouveau chouchou de la nation. « Je ne suis pas encore rentré chez moi, je n’ai pas eu le temps d’y penser… Mais mon Instagram a explosé par exemple, j’ai reçu des trucs de dingue (rires). Je n’y ai pas eu accès cette semaine, je l’ai ouvert pour la première fois hier (dimanche) soir, j’ai vu que c’était des trucs de dingue. »
Plus globalement, Léon Marchand s’est réjoui de la folle ambiance parisienne, qui lui a permis de se surpasser pendant une semaine. « C’est fou d’entendre que Phelps n’a jamais connu une ambiance comme celle-là (à Paris) », a-t-il observé. « C’est une légende de la natation, il a connu des bassins enflammés. J’ai eu beaucoup de retours d’athlètes étrangers ou américains qui disaient que c’était une ambiance particulière. Je l’ai ressenti dès ma première course. J’ai eu un frisson complet. J’ai eu l’impression que les gens étaient contents de me voir performer, de me voir prendre du plaisir aussi. »