«J’ai reçu beaucoup de témoignages avec des noms connus dans le monde de la santé»
L’infectiologue Karine Lacombe a accusé l’urgentiste Patrick Pelloux de « harcèlement moral et sexuel ». Depuis qu’elle a pris la parole, les témoignages sur les violences sexistes et sexuelles dans les hôpitaux se multiplient, assure-t-elle au Figaro.
Elle semble avoir ouvert la boîte de Pandore. Dans une enquête sur Paris-MatchMercredi, la cheffe du service hospitalier des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine (Paris), Karine Lacombe, a accusé l’urgentiste Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et morale ». Elle espère ainsi libérer la voix des femmes. Cela ne s’est pas fait attendre : depuis 48 heures, sa boîte mail se remplit et ses messages téléphoniques se multiplient.
« J’ai reçu beaucoup de témoignages, aussi bien par email que sur mon téléphone. Ils contiennent des noms particuliers, ceux de personnes très connues du monde hospitalier.assure le chef du département à Figaro ce samedi. Pour l’infectiologue, cet afflux de témoignages s’explique en partie par les années de silence subies par les femmes : « Ils avaient besoin de voir quelqu’un qui leur montrerait le chemin à suivre. »
« Ils ne seront pas seuls devant le juge »
« De nombreux messages font référence à des actes d’agressions sexuelles et de viols », déplore l’infectiologue. Et d’ajouter : « Bien…