J’ai quitté mon mari après 20 ans parce que le syndrome du « salon mort » a eu raison de nous.
C’est à travers le témoignage d’une femme en couple et mariée depuis près de 20 ans que l’on découvre le syndrome du « salon mort ». Qu’est-ce que c’est? Pourquoi ce manque d’intimité peut-il être fatal à un mariage ? Explications.
C’est après vingt ans de mariage que cette femme a mis un mot sur la situation qu’elle vivait depuis des années. Au fil des années, elle dit que la relation avec son mari s’est effilochée jusqu’à s’éteindre lentement. Si dans ce type de cas on pointe très souvent la colère, les reproches, la tromperie, un syndrome moins visible est tout aussi compliqué à surmonter : celui du « salon mort« . Un terme peu connu, mais qui désigne pourtant une situation que rencontrent un grand nombre de couples. Une déconnexion émotionnelle et physique qui transforme une relation amoureuse en simple vie de colocation.
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A travers l’histoire de cette femme on en découvre les tenants et les aboutissants : « Mon mari et moi vivons ensemble » explique-t-elle avant d’ajouter : « Mais nous parlons rarement. Nous regardons la télévision, mais nous ne sommes pas d’accord sur les programmes à regarder ensemble. On s’assoit pour se détendre, mais on ne touche jamais « . Dans ce cas, le salon vient de devenir une pièce confortable où s’affichent des photos de vies antérieures, mais où aucun partage n’a lieu. Un écart insurmontable qui peut dans certains cas être pire qu’une tricherie ou un divorce.
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Le salon mort : un silence et une distance lourde
LE « salon mort« , ou littéralement « le salon mort » fait référence à cette situation où l’intimité et la complicité dans le couple s’estompent jusqu’à disparaître presque totalement. Le quotidien, autrefois rythmé par des échanges sincères et de tendresse, se transforme en un silence pesant et des regards distraits échangés. Cela commence souvent par de petits détails : un dîner partagé sans véritable conversation, des soirées passées séparément, des moments d’affection de plus en plus rares. Petit à petit, cette distance s’installe jusqu’à faire oublier que l’on vit avec la personne qu’on aime.
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Si les statistiques de New York Times montrent que 15% des couples mariés ont un « pièce morte »dans son témoignage, cette femme raconteVotre Tangoque pendant près de dix ans, elle et son mari n’ont connu aucune intimité, aucun attouchement, aucune affection, une vie amoureuse froide et sans vie. Si à un moment donné, son mari lui avait promis de faire mieux, finalement rien n’a changé et à 47 ans, cette quadragénaire s’est retrouvée dans une situation où elle avait encore envie de vivre des choses, qu’elles soient romantiques ou sexuelles. « Pourquoi vivre ainsi ?» se demande-t-elle avant de poursuivre :« J’ai encore des besoins. J’aimerais coucher à nouveau avec quelqu’un avant de mourir. Pourquoi m’en priver ? »
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Un impact qui a conduit à des décisions sérieuses
Vivez le «salon mort» n’est pas sans conséquences sur le bien-être émotionnel et personnel. Lorsque les liens affectifs se fragilisent, un sentiment de solitude s’installe, même si l’on vit en couple. Cette solitude en couple est particulièrement déstabilisante, car elle laisse un vide affectif tout en étant difficile à admettre. Une raison qui pousse malheureusement de nombreux hommes ou femmes à tromper leur partenaire comme le montrent des recherches de 2023. C’est finalement ce que cette femme a décidé de faire : tromper son mari.
« Je voulais un salon où je pourrais plaisanter avec mon partenaire, poser mes pieds sur ses jambes, où je pourrais me détendre et me sentir accepté pour être moi-même.» explique-t-elle avant de poursuivre : «Un salon devrait avoir de la joie et même des désaccords. Ce devrait être un endroit où nous parlons, pas seulement assis séparément et nous ignorant les uns les autres, chacun de nous sur nos ordinateurs portables ou téléphones respectifs se dirigeant vers le lit pour rouler sur des côtés opposés, sans jamais se toucher.Partir après vingt ans de vie commune n’a pas été une décision facile pour cette femme, mais c’était finalement nécessaire pour son bien-être personnel.
Les gens ? Tout un monde ! Passionnée de médias, de réseaux, de séries, de films et d’enquêtes d’investigation en tout genre, Jessica se tourne naturellement vers l’écriture et prend…