Divertissement

« J’ai perdu un enfant » : Lucien Jean-Baptiste revient sur cet événement grave qui a changé sa vie

Que faisons-nous maintenant ? Beaucoup de personnes se sont posé cette question au moins une fois dans leur vie après un événement. C’est aussi le titre du nouveau film de Lucien Jean-Baptiste qui doit sortir le 2 octobre en salles. Invité sur le plateau de l’émission Quelle époque ! aux côtés d’Isabelle Nanty qui incarne une start-up dans le film, le réalisateur est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à se tourner vers le cinéma.

Après qu’Isabelle Nanty ait expliqué ce qu’elle appréciait chez Lucien Jean-Baptiste, cette dernière a expliqué que le titre de son film était « un titre prétexte« . »Ce film a commencé il y a quatre ans et demi, juste après le COVID« , a-t-il dit, « Et quand il y a eu le COVID, toute l’humanité s’est unie pour lutter contre un ennemi invisible. Et je me suis dit
‘c’est super, on va pouvoir faire plein de choses’
« Le réalisateur veille ainsi à ce qu’après chaque événement se crée un climat dans lequel une question domine. »et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?« , un climat qu’il a ressenti à la sortie de la crise du COVID. Mais si le réalisateur puise son inspiration dans son quotidien, c’est un autre événement personnel qui l’a conduit dans les salles obscures.

Après une tragédie, que faire maintenant ?


Aurélie Nollet
avec qui il a eu deux enfants. Il est également père d’un autre fils né d’une précédente union. Mais si l’homme semble avoir tout ce dont il a besoin pour être heureux, c’est un drame personnel qui l’a amené à s’orienter vers le monde artistique. « J’en parle devant François-Xavier
(ndlr Demaison). Il a changé sa vie, et j’ai changé ma vie aussi face à des événements graves« , commença à raconter Lucien Jean-Baptiste, « J’ai perdu un enfant à la naissance à l’âge de 30 ans.« 

C’est après le drame de la perte de sa petite-fille qui a poussé Lucien Jean-Baptiste à se tourner vers une passion, un rêve d’enfant comme il le dit lui-même :
le cinéma. « Je n’aime pas la notion de « vis tes rêves », tout ça, non, ce n’est que le premier petit pas, espérer, croire en soi« , a poursuivi le réalisateur.

Trouver un moteur pour avancer

Si dans le film Que faisons-nous maintenant ? Lucien Jean-Baptiste a choisi de mettre en avant la reconstruction professionnelle après un échec à 60 ans, il ne veut pas que ce soit le seul message à voir. Aux yeux du réalisateur, vivre un drame, quel qu’il soit, peut permettre à n’importe qui de trouver une impulsion. Un élan qui, comme le disait Isabelle Nanty juste avant la parole de son collègue, peut, de manière inattendue, mais aussi réserver de très belles choses.

« Je suis parti à la recherche d’un rêve d’enfant« , a expliqué Lucien Jean-Baptiste, « Je suis parti à la recherche de ce rêve d’enfant et ce rêve d’enfant m’a apporté des choses merveilleuses. Donc, je ne courais ni après l’argent ni après le succès, c’est aussi cette notion« .

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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