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« J’ai eu la peur de ma vie » : deux amis en bivouac attaqués au couteau en pleine montagne la nuit

« J’ai eu la peur de ma vie » : deux amis en bivouac attaqués au couteau en pleine montagne la nuit

l’essentiel
Deux amis qui passaient la nuit en bivouac en Savoie ont été agressés au couteau dans la nuit, près du lac de Roselend en Savoie. Ils restent sous le choc et ne savent toujours pas qui les a attaqués et pourquoi.

Une nuit de cauchemar. En partant en randonnée il y a quelques jours près du lac de Roselend en Savoie, deux amis pensaient pouvoir profiter d’un moment de calme et de tranquillité, en pleine montagne, dans un cadre idyllique. Après une journée de randonnée, les deux amis installent leur tente, près d’une route, loin de toute habitation, sur les conseils d’un restaurateur de la vallée.

Les deux amis se couchent vers 22 heures. L’un des deux lit un livre éclairé par sa lampe frontale vers 23 heures. Alors qu’il s’apprête à s’endormir, Maxime* entend un bruit. « Là, je vois la lumière d’une torche braquée sur notre tente. Puis, tout à coup, un couteau perce notre toile de plusieurs centimètres. La lame a effleuré la tête de mon ami », raconte-t-il. Dauphiné Libéré.

Il commence à crier dans la nuit

Le jeune homme de 26 ans comprend qu’il est agressé. Il se met à crier dans la nuit. En quelques secondes, les deux amis sortent avec leurs bâtons de randonnée pour se défendre. Ils aperçoivent alors au loin une camionnette blanche qui s’enfuit dans la nuit. Les deux amis avaient croisé ce véhicule un peu plus tôt dans la journée. Mais ils ne savent pas qui se trouvait à bord et surtout pourquoi l’individu les a attaqués avec un couteau.

Les deux randonneurs n’ont pas pu dormir de la nuit. Ni les suivants. S’ils n’ont pas été blessés, ils restent sous le choc. Au moindre bruit dans la nuit, ils se réveillent en sursaut.

« Nous avions le droit d’y planter notre tente. »

« Nous sommes des passionnés de montagne, habitués du bivouac et respectueux de la nature. Nous avions le droit d’y planter notre tente. Alors pourquoi nous attaquer si violemment ? demande Maxime.

Les deux amis ont porté plainte auprès de la gendarmerie de Bourg-Saint-Maurice, qui n’a eu connaissance d’aucune autre attaque similaire sur son territoire.

* Le prénom a été modifié.
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