« J’ai été endoctrinée » : Claire Borotra raconte son expérience calamiteuse à l’Opéra de Paris, souffrances et rêve brisé
Le reste après l’annonce
Claire Borotra a été révélée au grand public par la saga de l’été 2003 sur TF1 Le bleu de l’océan, où elle incarne l’héroïne Talia Vargas. Elle multiplie par la suite les projets, s’illustrant notamment au théâtre, en 2016, dans la peau de Marilyn Monroe, dans une pièce qu’elle avait elle-même écrite. Elle est également beaucoup apparue à la télévision, et on la retrouve également ce mardi soir sur France 3, à partir de 21h10, dans la série Face à face.
Programme dans lequel elle incarne une juge d’instruction, qui revient à trois pour une saison 2. C’est cette nouvelle qui l’a amenée à se rendre à Radio France ce matin du 2 avril pour s’entretenir avec Nagui et Leïla Kaddour-Boudadi dans Le groupe original. Cette dernière a interrogé l’invitée du jour sur son parcours, rappelant notamment queelle a dansé à l’Opéra de Paris étant enfant, avant de quitter le prestigieux établissement en 1985.
« Je pense que c’est cette date qui a décidé de ma liberté, de mon avenir« , indiqua alors Claire Borotra. Ce qui s’est passé ? Elle était victime d’un « blessure« , ce qui était « mal pris en charge par l’équipe d’encadrement »et qui ne l’a pas empêché de la forcer »continuer à danser » : « Parce qu’il n’y avait aucun respect pour le corps de l’enfant« .
Claire Borotra contrainte de garder le silence
La maman d’Alaïs et Arthur, nés en 2001 et 2008 de sa précédente relation avec l’acteur Jérôme Anger, a vécu une très mauvaise expérience. Elle a également rappelé qu’elle s’était un peu lancée dans cette industrie malgré elle : «J’ai été endoctriné. Quand j’arrive à l’Opéra de Paris, je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Je n’ai pratiquement pas dansé » Et on lui a très vite mis la pression : « Pendant 3 mois, on m’a dit que je faisais partie de l’élite mondiale, que c’était la plus grande école, que c’était fantastique, et que c’était une chance incroyable qu’on me prenait.«
Son avis ne comptait pas : « Nous vous disons que si tu as mal, ce n’est pas gravesi vous avez une fièvre de 40, vous devez faire l’exercice deux fois, de cette façon vous le ferez mieux à 37,5 ans… » Un vrai « lavage de cerveau » comme elle a ajouté. À tel point qu’elle n’avait pas le droit d’exprimer son mal-être à ses parents. Celle qui avait donné la réponse à Claire Keim dans le téléfilm « Maman a disparu » se réjouit d’être « sortie » de ce système. Aujourd’hui, elle « avance« en tant qu’actrice, étant pleinement maître de son destin et de ses choix.
Le reste après l’annonce
Le reste après l’annonce