Divertissement

« J’ai essayé de porter du Louis Vuitton mais je n’y arrive pas » : les confidences surprenantes et très honnêtes de Soprano


Par Lucie Gosselin | Éditeur

Journaliste passionné, depuis plus de 10 ans, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages ou des interviews.

Invité de « Laissez-vous tenter » sur RTL dimanche 24 juin 2024, Soprano a dévoilé son quotidien le plus modeste, révélant qu’il n’a rien changé à sa vie malgré la notoriété et l’éventuelle richesse qui en découle. Le rappeur a admis avoir essayé de s’habiller avec des vêtements de luxe et de conduire de grosses voitures… mais ce n’est pas vraiment pour lui !

« J’ai essayé de porter du Louis Vuitton mais je n’y arrive pas » : les confidences surprenantes et très honnêtes de Soprano

Le reste après l’annonce

« Je ne suis pas une star, je suis un homme célèbre ! » Au micro de Steven Bellery sur RTL dans Faites-vous plaisir Dimanche 24 juin 2024, Soprano est revenu à son rapport à la notoriété, mais aussi à l’argent, qui coule à flot depuis sa série de succès. Le rappeur, d’abord révélé par le groupe Psy 4 de La Rime, poursuit par la suite sa carrière solo. Tous les albums publiés depuis ont été couronnés de succès, et les titres devenus des hits se comptent par dizaines : Clown, En feu, Mon Everest, À nos héros du quotidien, Le coach, Cosmo ou Mon précieux. Il vient de sortir son nouvel album intitulé Liberté.

Mais si l’argent et la notoriété sont là, La soprano n’en reste pas moins Saïd, et souhaite plus que tout garder les pieds sur terre. L’ancien entraîneur de La voix et de La voix des enfants a tenté de se rapprocher du luxe, et d’agir comme une star comme beaucoup de ses confrères, mais est très vite revenu à ses racines : « J’ai essayé de faire comme beaucoup, porter du Louis Vuitton, des choses, je ne peux pas le faire ! Mon caractère fait que ce n’est pas mon truc, je suis mal à l’aise » a confié le quadragénaire avant de révéler qu’il roulait dans une petite C1 à Marseille.

Il préfère les hypermarchés aux soirées mondaines

« Ma petite C1, elle est cassée ! Je suis plus à l’aise comme ça (…) Ma montre m’a été offerte par un collègue, ce n’est pas une Rolex« , a-t-il poursuivi, avant de rappeler que «l’imagination des gens » à propos des étoiles était beaucoup trop idéalisé : « Une star, c’est quelqu’un qui montre un peu de ses revenus, qui montre… Moi, je suis plutôt… C’est vrai que je suis un mec célèbre, quand je fais du shopping, tout le monde me parle, met sa famille au téléphone, c’est ma vie (…) C’est plus que des soirées mondaines ou des jets privés. Je suis dans la vie de tous les jours, et c’est pour ça que je dis que je suis une star et non un homme célèbre. »

Entre névroses, dépressions et faux sourires

Au cours de l’entretien, Soprano est revenu sur ses blessures, et sur les névroses auxquelles il est confronté et combat au quotidien. Si le chanteur, membre de la troupe des Enfoirés, arbore le sourire en toutes circonstances lorsqu’il est en public, il n’en reste pas moins humain, et éprouve de nombreuses inquiétudes personnelles.« Mon sourire est ma petite armure. Plus tôt, j’écoutais une interview qui a parlé de la charge mentale. La charge mentale, je trouve qu’on en parle peu. Stromae met en lumière la dépression. Une chose que les gens oublient, c’est que les artistes sont humains. Les gens se disent, puisqu’ils me voient toujours sourire, ils se disent que ma vie est toujours parfaite. Alors que ce sourire est pour me donner du courage », a confié le rappeur, qui s’est longtemps battu pour retrouver l’enfant qu’il ne reconnaissait pas il y a presque trente ans, et avec qui il a réussi à renouer.

« Je m’enfermais derrière mon sourire, même si cela signifiait garder les choses pour moi, même si cela signifiait assombrir mes pensées. Quand on se parle dans sa tête, petit à petit, on commence à s’assombrir, on entre dans la dépression, dans le burn-out ; et quand on est célèbre, on ne peut pas se plaindre », dit Soprano, qui croit que son empathie « c’est de sa faute » : « Quand je vois dans la pièce que quelqu’un est sombre, je bloque ça. Alors, je souris pour qu’ils ne s’inquiètent pas comme moi. Je veux que ce soit moi qui m’occupe d’eux. Je me suis un peu oublié ces dernières années… »

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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