« Comment ça se passe trois jours après la défaite contre Marseille (2-3) ?
Le lendemain, il a été très difficile de se réveiller, beaucoup d’entre nous ont eu une nuit courte. Maintenant, nous savons aussi que cela fait partie du football.
Quel est le rôle du capitaine dans cette période de remobilisation ?
Pour être honnête, le coach a parlé et l’a plutôt bien pris donc à ce niveau-là, je n’avais pas grand chose à faire. Ce sera plus pendant le match que je devrai discuter avec les joueurs.
L’arrivée du vainqueur de la dernière Ligue Europa Conférence, quatre jours plus tard, est-elle un bon moment pour les joueurs dépités ?
On était plus qu’agacés, on était déçus de nous-mêmes, moi le premier, on avait le sentiment d’avoir raté quelque chose d’important. Il faut passer à autre chose et ce match est intéressant pour nous, c’est le retour de Lyon en Europe et on a envie de bien débuter devant nos supporters.
Avez-vous le sentiment d’avoir pris suffisamment de repos après la saison dernière et les Jeux olympiques ?
Oui, je coupe, oui je suis frais mentalement. Maintenant oui, je manque de réussite devant le but, d’efficacité, c’est clair. Mais j’avais le même manque d’efficacité l’année dernière et j’avais coupé depuis très longtemps. Je ne cherche pas d’excuses sur le fait d’avoir participé aux JO. C’est juste un manque d’efficacité. Un but suffit. Je ne pense pas que, cette saison, tous mes matchs soient horribles. Je pense avoir plutôt bien joué même sans marquer. Je sais que mon manque d’efficacité ternit mes matchs. Je préfère m’arrêter là et continuer à travailler plutôt que de chercher des excuses.
Que manquait-il au départ dans les deux systèmes utilisés pour que cela fonctionne ?
Ce qui manquait ? L’efficacité devant le but. Si on a mis la moitié de nos occasions contre Marseille, on ne parle plus de système. Contre Lens aussi. Devant, il faut juste être plus efficace, plus tranchant, plus tueur. Je ne pense pas que ce soit un problème de joueurs ou de composition de la part du coach. C’est à nous d’être meilleurs, de faire notre travail, de marquer des buts.
« Ce qui manquait ? L’efficacité devant le but. Si on a concrétisé la moitié de nos occasions contre Marseille, on ne parle plus de système. »
Lyon retrouve l’Europe après deux ans. Vous n’avez plus disputé de Coupe d’Europe depuis trois ans. Que représente la Coupe d’Europe dans votre carrière ?
La Coupe d’Europe, c’est toujours un plaisir, une fierté. Cela fait longtemps que je n’ai pas joué, je suis content et excité d’être de retour en Europe. On a vraiment hâte d’y être, c’est vraiment le sentiment que je ressens par rapport au groupe. Il y a de l’excitation.
Plus pour vous ?
Je n’ai pas mesuré l’excitation de mes partenaires mais en tout cas oui, j’en ai beaucoup.
Quelle est la différence entre ce début de saison compliqué et celui de la saison dernière ?
Je trouve difficile de comparer les deux de toute façon. Cette saison on joue un peu plus au ballon, on voit une équipe un peu plus solide. On est plus proche de la victoire cette saison que l’année dernière. À chaque match l’année dernière, on se demandait comment on allait réussir à marquer un but. C’est pour ça qu’il me semble difficile de comparer les deux débuts de saison.