Un peu court physiquement pour dominer Tomas Martin Etcheverry, le Montpelliérain, de retour de blessure, a préféré positiver.
Il fallait s’y attendre. Le 8e Le finaliste de l’Open d’Australie, qui n’avait plus joué depuis la mi-avril et sa blessure à la cheville, n’a pas tenu la distance lorsqu’il s’est lancé dans la mêlée face au solide Etcheverry, tête de série 28. «Je savais que ça allait être dur physiquement. Cela fait un mois et demi que je suis en rééducation depuis ma blessure à la cheville. C’était un peu pressé d’essayer d’être prêt pour Roland-Garros. Je n’ai pas forcément pu me préparer au mieux au niveau physique, car le temps n’était pas en mon faveur. J’ai donné le meilleur de moi-même avec les armes du moment. Là où je suis content, c’est que dès le début du match, j’ai été présent, j’ai eu un bon niveau de jeu. C’était une petite victoire pour moi de participer à ce tournoi. Je pense que c’est une défaite qui me servira quand même. Je vais acquérir de l’expérience grâce à cela et faire de mon mieux pour que l’année prochaine, j’arrive meilleur physiquement et plus fort. »
Trop irrégulier, Cazaux a commis trop de fautes directes (45 contre 20) et s’est fait masser la cuisse pendant le match. « J’ai commencé à avoir un peu des débuts de crampes, dès le troisième. Les deux premiers sets, même s’il y en avait 6/3 et 2/6, ils étaient très longs, 55 minutes le premier je crois, et le deuxième 45 minutes. Des sets très longs et très physiques. Je savais que ce serait un gros combat contre Tomas. C’était physiquement dur. Oui, j’ai commencé à avoir des débuts de crampes. C’est pour cela que j’ai appelé le kiné pour essayer de me masser, me donner du jus de concombre et du sel pour que les crampes tentent de disparaître. J’ai eu du mal pendant deux sets, c’était dur. J’avais du mal avec le fait que mes cannes ne répondaient tout simplement pas très bien. J’ai réussi à avoir un second souffle sur le quatrième. Malheureusement, cela n’a pas payé. »