Divertissement

« J’ai dit 25 fois dans une interview que j’avais des tics » : Vincent Lindon recadre les choses sur son trouble qui remonte à l’enfance


Par Samya Yakoubaly | Éditeur

Cinéphile, elle adore regarder des bandes-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain discours d’investiture de James Bond ou de Barack Obama lui donne les mêmes frissons.

Star du cinéma français, Vincent Lindon participera à l’ouverture du festival de Cannes avec la présentation du film « Le Deuxième Acte » de Quentin Dupieux. A cette occasion, il a répondu aux questions du « Figaro » et a notamment évoqué ses tics.

« J’ai dit 25 fois dans une interview que j’avais des tics » : Vincent Lindon recadre les choses sur son trouble qui remonte à l’enfance

Le reste après l’annonce

Vincent Lindon est un habitué du Festival de Cannes et celui-ci lui rend la pareille : il a remporté un prix d’interprétation pour La loi du marché en 2015, le film dont il est le héros, Titanea remporté la Palme d’Or en 2021 et il a occupé le rôle de président du jury en 2022. Pour cette 77e édition qui débute ce mardi 14 mai 2024, l’acteur de 64 ans a cependant moins de pression sur les épaules. , puisqu’il monte les marches du vernissage avec le film de Quentin Dupieux, Le deuxième acteprésenté hors compétition. Le Figaro l’a rencontré au début de l’événement cinématographique, et il propose, comme il le sait si bien, une interview en toute sincérité et sans sujet tabou.

Vincent Lindon est en effet un artiste au franc-parler reconnu et il l’utilise pour aborder des sujets délicats comme les accusations d’agressions sexuelles dans l’industrie du cinéma mais aussi pour des questions plus intimes, à savoir ses manières. À Figaroil explique qu’il n’a pas eu peur de l’allusion à ses tics dans le film dont il est l’un des héros, Le deuxième acte : « Je m’en fiche. J’ai dit vingt-cinq fois dans des interviews que j’avais des tics. Si quelqu’un me propose d’enlever mes tics en une minute, je ne suis pas d’accord. C’est moi. C’est ma béquille« .

Heureux compagnon de Cécile Duffau ainsi que père de Marcel et Suzanne – la mère de cette dernière n’est autre que son ex-femme Sandrine Kiberlain -, Vincent Lindon est passé par plusieurs phases par rapport à ses tics : « Les tics, c’est pour la vie. J’ai appris à vivre avec. Et avec les gens qui m’entourent. Au début, à l’école, les gens se moquaient de moi. Après, il y a eu la scène, pas désagréable, vers les années vingt : ‘Hé, il est différent des autres.’ Et encore après : « C’est toujours aussi charmant. » Puis : « Tu sais quoi, Vincent, je ne les vois même plus. » Ceux qui me rencontrent beaucoup, mais aussi les autres, puisque je suis dans la scène depuis un moment. Dupieux met ça dans le scénario ? Allez, putain ! Je ne me voyais pas lui demander de supprimer la ligne. Il m’aurait dit : ‘Si tu veux…’ Je serais rentré chez moi et je me serais senti ridicule« .

L’origine des tics de Vincent Lindon remonte à l’enfance

Des tics qui disparaissent dès que les caméras s’allument. En 1987 et au festival de Cannes, il avait déjà évoqué son trouble devant une journaliste, Régine Magné : « Tu fais référence à ma nervosité ? C’est vrai que quand j’entends le mot « moteur », j’oublie toutes mes angoisses, mes tics, ma nervosité. Alors si quelqu’un pouvait me crier moteur un peu plus souvent…« .

L’origine de ses tics remonte à l’enfance. C’est après la séparation de ses parents, alors qu’il n’a que 5 ans, que Vincent sombre dans un profond malheur. « Ce sont des tics émotionnels. D’après ce que j’ai compris, les tics ont commencé au moment où ses parents se sont séparés. » expliquaient ses amis interrogés dans le cadre de l’émission de France 2 Un jour un destin.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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