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« J’ai déjà visité des endroits pas cool dans ma tête » : Pierre Niney se confie sur l’aspect « presque monstrueux » de la célébrité dans « Clique » sur Canal+

Invité sur le plateau de Mouloud Achour pour parler de « Fiasco », sa nouvelle série qui arrive sur Netflix la semaine prochaine, l’acteur a évoqué son rapport à la surmédiatisation.

C’est l’un des acteurs les plus connus de France, et ça, ce n’est pas toujours évident à porter. Pierre Niney est à l’affiche d’une nouvelle série Netflix, « Fiasco », qu’il a également co-créée avec Igor Gotesman. Dans cette comédie, qui arrive ce mardi 30 avril sur la plateforme de streaming, il incarne Raphaël Valande, un jeune réalisateur pas vraiment sûr de lui qui entame le tournage de son premier long métrage pour rendre hommage à la vie héroïque de sa grand-mère. mère résistante. Mais avec une série de catastrophes, le tournage tourne vite au cauchemar. Il découvre alors qu’un membre de l’équipe tente de saboter son film.

« L’aspect assez inhumain, presque monstrueux de la célébrité peut vous mener dans de mauvais endroits »

Pour promouvoir la série, Pierre Niney était l’invité de « Clique » sur Canal+ ce jeudi 25 avril. L’occasion de revenir sur son parcours étincelant, entre son éducation, ses débuts modestes à l’école publique, son passage par la prestigieuse Comédie Française. …Mais aussi le film « Le Livre des solutions » de Michel Gondry, dans lequel il incarne toujours un réalisateur dont la santé mentale se détériore alors même que sa créativité explose. Un film qui fait donc écho à la série « Fiasco », mais aussi à la vie personnelle de Pierre Niney, en proie aux contradictions de la célébrité.

« Je vois l’écueil où l’on peut prendre des mauvais chemins ou de mauvaises habitudes en tant que personne un peu trop assistée sur les plateaux de tournage, trop entourée« , a-t-il fait remarquer devant Mouloud Achour. « Vous pouvez commencer à devenir plein de choses que vous ne voulez pas devenir, beaucoup de défauts. Cet environnement et l’aspect assez inhumain, presque monstrueux de la célébrité, peuvent vous mener dans de mauvais endroits. L’éducation, pour cela, doit être concrète« , il explique.

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« Et puis, l’expérience, parce qu’en réalité, j’ai déjà visité des endroits pas cool, dans ma tête, et ça m’a appris des choses, donc ça a toujours de la valeur, si on le veut, si on a les armes pour ensuite analyser la chose. La résilience aussi, la fameuse, pour se lever, regarder en arrière, dire ‘OK, comment cela peut-il avoir une quelconque valeur, la chose que j’ai vécue qui était sombre, et qui n’était pas cool, et qui était dure ?’ ‘« , poursuit l’acteur.

« Les écrans, les réseaux sociaux, les médias, la télé, ce n’est pas thérapeutique »

« Comment expliquer aux gens que ça ne va pas quand de l’extérieur, tout le monde dit ‘ça va, tu es Pierre Niney, c’est bien’ ?« demande alors le présentateur.C’est un peu de ça dont je parle. C’est là toute la difficulté, le côté un peu inhumain de l’exercice de la célébrité. Je le voulais vraiment et j’en suis très heureux, et c’est une opportunité et un luxe incroyables. Mais d’un autre côté, je pense qu’il y a quelque chose d’inhumain dans ce processus » il à répondu.

« Je ne suis pas sûr que nous soyons programmés pour ça, peut-être que l’idée d’être connu dans un village ou à l’échelle d’une ville est quelque chose qui a dû exister à travers le temps. Mais l’idée maintenant, avec les écrans, les réseaux sociaux, les médias, la télé, qu’il y ait autant de gens qui te connaissent, je ne suis pas sûr que ce soit extrêmement thérapeutique pour un être humain, ni tout à fait censé se passer comme ça« , assure-t-il encore. puremedias.com vous invite à visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.

« Donc il faut avoir les armes pour gérer ça, et effectivement, on peut vous reprocher beaucoup de choses, et en même temps, c’est le jeu. Je le voulais, je pourrais arrêter demain si j’en souffrais trop. Ce n’est pas le cas. J’aime trop mon métier pour ça, mais c’est sûr que tout n’est pas amusant, comme on pourrait l’imaginer, et en même temps, on serait bien culotté de s’en plaindre.« , conclut-il.

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