« J’ai de l’asthme, des allergies, de la dyslexie », message fort de Noah Lyles après sa victoire olympique
Le champion olympique du 100 mètres Noah Lyles a marqué les esprits en remportant la course avec cinq millièmes de seconde d’avance. Sur X (anciennement Twitter), l’athlète américain a posté un message fort et encourageant, expliquant que malgré les problèmes de santé, tout le monde peut se dépasser.
Noah Lyles a fait ses preuves sur et en dehors de la piste. Au Stade de France, l’athlète américain s’est illustré en remportant la médaille d’or du 100 mètres, au terme d’une course très serrée qu’il a remportée pour seulement cinq millièmes de seconde aux dépens du Jamaïcain Kishane Thompson avec un temps de 9’’79. Un bel exploit pour l’Américain qui remporte ainsi sa première victoire olympique à 27 ans.
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Lyles a ainsi amélioré sa médaille de bronze du 200 mètres en 2021 aux Jeux olympiques de Tokyo. Sur son compte X (anciennement Twitter), le champion a profité de son succès pour délivrer un message destiné à montrer que malgré les soucis de santé, tout le monde peut se dépasser, en se prenant lui-même en exemple : « Je souffre d’asthme, d’allergies, de dyslexie, de troubles du déficit de l’attention, d’anxiété et de dépression. Mais je peux vous dire que ce que vous avez ne définit pas ce que vous pouvez devenir. Pourquoi pas vous ! »
Noah Lyles veut rendre « l’athlétisme accessible »
Cette médaille d’or est un pas de plus franchi par Lyles qui a un autre objectif en tête : améliorer la popularité de l’athlétisme aux États-Unis. Avant de se lancer dans sa folle course, l’Américain a avoué aux médias qu’il comptait sur les Jeux olympiques pour donner plus de visibilité à sa discipline : « Les Jeux olympiques sont pour moi une magnifique plateforme pour aider à faire grandir ce sport. Pour que les gens me remarquent, j’ai besoin de cette médaille d’or », a-t-il déclaré.
Un discours repris en conférence de presse, une fois sa victoire arrachée à la dernière minute, où il expliquait vouloir « rendre l’athlétisme accessible ». « C’est un sport mondial, le monde doit pouvoir le regarder. »