« J’ai cette capacité d’unir et de rassembler les gens », affirme David Lappartient, candidat à la présidence du CIO.
Candidat à la présidence du CIO, David Lappartient s’est confié à l’AFP et affirme avoir la capacité de « rassembler et de rassembler les gens ».
Le Français David Lappartient, 51 ans, candidat à la présidence du Comité international olympique (CIO), a assuré lundi dans un entretien accordé à l’AFP qu’il avait le « capacité à unir et à rassembler les gens »Actuel président de l’Union cycliste internationale (UCI), il sera confronté à six autres candidats qui se présenteront en mars 2025 pour succéder à l’Allemand Thomas Bach à la tête du CIO.
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Quelles sont vos priorités de campagne pour la présidence du CIO ?
« Il y en aura plusieurs, mais il faut aussi sentir à un moment donné quelle est la volonté de tous les collègues membres du CIO. Il y a plusieurs éléments assez majeurs : d’abord, le sport et les athlètes au cœur du système. C’est cela qui doit effectivement nous motiver, même si l’action du CIO est beaucoup plus large que cela. Une des missions sur laquelle je me concentrerais (mon travail)« C’est qu’aujourd’hui le CIO, et on l’a vu lors des JO de Paris, dans des conditions complexes, est le symbole d’une capacité à fédérer et à rassembler les peuples par le sport dans une logique de paix. L’un des éléments majeurs reste notre neutralité et je suis très attentif à la neutralité politique du CIO qui est à mon sens la seule garantie de la pérennité de son message. »
Ce qui est parfois un exercice d’équilibre, vous le reconnaîtrez…
« Oui, c’est un exercice d’équilibriste. Nous avons la chance d’avoir un grand président, qui a su faire cet exercice d’équilibriste avec des qualités diplomatiques et une vision internationale, et je pense que je les ai. J’espère être un équilibriste qui saura perpétuer le message du CIO, fidèle aux messages de Coubertin et fidèle à ce que le président a su faire brillamment, je crois, au cours des dix dernières années. »
Quand je prends un dossier, j’arrive à le prendre au sérieux.
David Lappartient
En plus d’un an, vous avez redressé un Comité olympique français fracturé et remporté les Jeux olympiques de 2030. Les planètes semblaient parfaitement alignées pour votre candidature ?
« Cela joue un rôle bien sûr naturellement. Un peu parce que je crois d’abord qu’il faut toujours démontrer ce que l’on fait avant de postuler à une autre mission. En tant que président de l’UCI, j’ai pris une fédération qui était un peu divisée à l’époque, aujourd’hui elle est unie, elle est rayonnante, elle est puissante. Au CNOSF, c’était effectivement un peu déprimé, avec une situation compliquée en interne. Je crois que j’ai cette capacité à fédérer et à rassembler, c’est ce qu’on attend finalement au CIO et je l’ai démontré en un peu plus d’un an aussi. Il y a eu aussi cette candidature que j’ai eu le plaisir de porter bien sûr avec Renaud Muselier, Laurent Wauquiez, Emmanuel Macron et Marie-Amélie Le Fur. J’ai été un peu un interlocuteur privilégié au CIO pour la candidature des Alpes françaises pour 2030. C’était une réussite. Cela montre aussi que lorsque je m’empare d’un dossier, j’arrive à le prendre au sérieux. »
Vous avez également été l’un des acteurs du succès des JO de Paris…
« Sur les JO de Paris, je suis assez humble. C’est avant tout Paris 2024, Tony Estanguet et son équipe, l’État, le président de la République en premier lieu. On a concouru bien sûr car c’est aussi une réussite sportive et ce sont nos fédérations, nos athlètes qui réussissent. »
Outre le CNOSF, vous êtes également maire de Sarzeau et président du conseil départemental du Morbihan. Comptez-vous conserver certains de vos mandats si jamais vous êtes élu ?
« Non, pas du tout. C’est-à-dire que pour moi c’est clair, c’est un mandat exclusif. Donc si j’étais élu je cesserais toutes mes autres fonctions pour me consacrer entièrement et exclusivement à cette mission. »