Divertissement

« J’ai beaucoup réfléchi avant de me réinscrire »

PORTRAIT DE MISS – L’élection de Miss France 2025 se tiendra le 14 décembre au Futuroscope de Poitiers. Il est temps de mieux connaître les candidats. Isabella Hébert, Miss Alsace 2024, a répondu aux questions de Paris Match.

Élu le 20 septembre 2024 à Kirrwiller (Bas-Rhin), Isabella Hébert (20 ans) porte l’écharpe Miss Alsace. Elle se prépare aujourd’hui à l’élection de Miss France 2025 qui se tiendra le 14 décembre au Futuroscope, à Poitiers.

Présentez-vous en quelques mots. Où êtes-vous né et où avez-vous grandi ?
Je suis né à Schiltigheim, une ville proche de Strasbourg, et j’ai grandi dans une petite ville appelée Mundolsheim, située à 15 minutes. J’étudie la communication en alternance dans une clinique esthétique.

La suite après cette annonce

Que faisiez-vous avant de participer au concours ?
J’ai toujours fait beaucoup de choses à la fois. J’ai travaillé dans des hôtels de luxe, dans la vente, et j’ai aussi pris quelques photos pour m’amuser.

La suite après cette annonce

Avez-vous une histoire personnelle forte à nous raconter ?
Ma famille a traversé de nombreux moments déterminants. L’un d’eux m’a particulièrement poussé à soutenir la lutte contre le cancer.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous porter candidat aux élections régionales ?
Comme beaucoup de petites filles, je n’ai jamais raté un rendez-vous Miss France avec ma famille. Il y a deux ans, ma sœur a décidé de m’inscrire. J’ai eu la chance d’être élue première dauphine de Miss Alsace 2022. Ce lieu m’a beaucoup fait réfléchir à l’idée de me réinscrire un jour. En janvier dernier, j’ai pris le risque et me voilà dans la plus belle aventure de ma vie. À aucun moment je n’aurais imaginé découvrir un monde aussi magique.

La suite après cette annonce

La suite après cette annonce

Aviez-vous des doutes avant de vous lancer ?
J’ai longuement réfléchi avant de prendre cette décision. Je savais ce que cela impliquait. Je voulais bien faire les choses pour ne pas avoir de regrets. La question la plus délicate était de savoir si j’étais prête à ne pas forcément repartir avec le titre de Miss France. Aujourd’hui, je peux vous dire que ce fut la meilleure décision de ma vie.

Est-ce que tout le monde autour de vous vous soutient ?
J’ai un cercle d’amis et de famille très restreint, mais incroyablement fidèle et attentionné. J’ai grandi entouré de gens qui ont toujours cru en moi, même dans mes projets les plus improbables.

Que répondez-vous à ceux qui jugent la concurrence dépassée, voire misogyne ?
Chaque année, Miss France accueille 30 jeunes femmes qui ont fait le choix et rêvent de découvrir cet univers. C’est l’occasion de s’exprimer et d’avoir un impact. Personne n’est obligé de participer. C’est une compétition empreinte de grandes valeurs qui, à mon avis, fait rêver.

Que pensez-vous de l’évolution du concours Miss France ? L’ouverture du concours à des profils plus variés a-t-elle influencé votre envie de vous présenter ?
Le concours Miss France a énormément évolué depuis sa création. Beaucoup plus de diversité peut être observée aujourd’hui. Dans mon cas, je n’ai plus peur de parler de mes origines. C’est une richesse et une belle opportunité que les Alsaciens apprécient. Cela ne me rend pas moins alsacien.

Quelle cause souhaitez-vous particulièrement défendre ?
J’aimerais profiter de cette opportunité pour soutenir la lutte contre le cancer.

Comment gérez-vous la soudaine notoriété qui pourrait s’abattre sur vous le 14 décembre ?
Depuis mon élection le 20 septembre dernier, j’ai eu la chance de recevoir une immense vague d’amour qui ne cesse de grandir. Je n’ai aucun doute que cette gentillesse continuera de croître.

Voir Eve Gilles confrontée au harcèlement sur les réseaux sociaux donne
est-ce qu’il s’inquiète ?

Les gens critiquent très facilement, surtout lorsqu’il s’agit de commenter un physique. Dans ce type de situation, l’essentiel est de bien s’entourer et d’avoir du courage. J’admire beaucoup Eve Gilles, qui a fait preuve d’une force incroyable.

Un souvenir d’enfance fortement lié à Miss France ?
La première Miss qui m’a marqué a été Laura Strubel, Miss Alsace 2013. Elle a été la première femme de cet univers pour laquelle j’ai éprouvé beaucoup d’admiration.

Quelle Miss France vous a marqué et pourquoi ?
Vaimalama Chaves, pour sa forte personnalité et ses engagements. J’admire vraiment le fait qu’elle soit une femme très engagée.

Un mentor ou quelqu’un qui vous a influencé tout au long de votre vie ?
Ma réponse peut paraître clichée, mais je dirais ma mère. Grâce à son travail et sa volonté, elle a pu atteindre des objectifs improbables. J’aimerais vraiment avoir le même effectif.

Le trait de votre caractère que vous aimez mettre en valeur ?
On me dit souvent que je suis très simple. J’aimerais rester le plus naturel et authentique possible.

Un talent caché ?
Je peux plisser les yeux d’un seul œil.

Un livre ?
« Le conte d’un naufragé » de Gabriel Garcia Marquez.

Une chanson ?
« Denim japonais » de Daniel César.

Un film ou une série ?
« Le goût de vivre », j’adore les séries d’amour.

Votre passe-temps favori ?
Sportif.

Un plaisir coupable ?
Tarte flambée au Munster.

Un objet fétiche ?
Ma peluche «bibi».

Êtes-vous prêt à prendre courage ?
J’ai certes un très grand cœur, mais il n’accueille pas n’importe qui.

Votre fierté régionale ?
La cuisine alsacienne traditionnelle et son histoire très riche.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page