L’ANALYSE SPORTIVE – Battu mardi par Francisco Cerundolo au premier tour du Rolex Paris Masters, le Russe a une nouvelle fois détruit une de ses raquettes de colère et s’est retrouvé avec un genou en sang.
Célèbre pour ses crises de colère sur les courts de tennis, Andreï Rublev a été à la hauteur de sa réputation lors du premier tour du Masters 1000 à Paris-Bercy mardi. Opposé à l’Argentin Francisco Cerundolo, le Russe s’est incliné en deux sets (7-6 (6), 7-6 (5)) malgré de nombreuses occasions de prendre l’avantage. En milieu de deuxième manche, frustré, le n°7 mondial s’est matraqué le genou avec sa raquette, au point de s’ouvrir et de saigner. Auteur d’une saison compliquée malgré deux titres, Andrey Rublev est sous pression en cette fin d’année 2024. Alex De Minaur, Grigor Dimitrov et Stefanos Tsitsipas espèrent chiper le huitième et dernier qualificatif pour le Masters de Turin.
« Depuis des semaines, je n’ai cessé d’analyser ce qui pourrait arriver, de regarder contre qui mes adversaires jouent et d’autres choses comme ça. C’est stressant, mais ça fait partie du sport» a expliqué le Russe après son match à Paris. Une pression supplémentaire donc, toxique pour Rublev, qui n’a toujours pas trouvé le moyen de contrôler son esprit tout en étant sous tension. Habitué à s’effondrer mentalement, le Russe est allé jusqu’à se faire disqualifier en mars lors de l’ATP 500 de Dubaï, pour une attaque contre un juge de ligne.
